Dans une note de presse, publiée le lundi 26 avril dernier, l’Institution Nationale d’Observation d’Haiti (INOHA) plaide pour une éducation équitable. Aussi, les responsables de cette structure de promotion et de défense des droits fondamentaux ont attiré l’attention des autorités sur la situation à laquelle sont confrontés les écoliers de certains établissements publics.
Le système éducatif haïtien vit des moments difficiles. L’insécurité et le manque de professeur dans les salles y sont pour beaucoup. Cette situation a occasionné la marche de plusieurs écoliers dans les rues de Port-au-Prince pour réclamer le droit à l’éducation. Pour l’organisme INOHA, ces jeunes écoliers qui viennent le plus souvent du Lycée Alexandre Pétion et du Lycée Daniel Fignolé sont dans leurs droits.
Toutefois, les responsables dénoncent la brutalité dont font preuve les agents de l’ordre à l’encontre de ces jeunes qui n’aspirent qu’à une éducation équitable. C’est pourquoi, l’INOHA rappelle les autorités étatiques l’engagement pris dans la Constitution et le pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’obligation qui leur est faite d’assurer la scolarisation des citoyens. Le Pacte international en son article 32.2 stipule que : ” la première charge de l’État et des Collectivités Collectivités Territoriales est la scolarisation massive, seule capable de permettre le développement du pays. L’État encourage et facilite l’initiative privée en ce domaine”.
De plus, face à la dégradation du système éducatif haïtien, l’INOHA croit urgent de répondre aux revendications légitimes des élèves afin de leur permettre de regagner leurs salles de classe. Ainsi, a-t-il invité les autorités à assumer pleinement leur responsabilité.