Le tremblement de terre qui a frappé le Grand Sud continue de faire des vagues. En effet, l’organisation des Nations unies chargée de l’agriculture et de l’alimentation (FAO) a révélé que près d’un million de personnes, vivant dans les départements les plus touchés par le séisme du 14 août, sont menacées par la faim pour cet hiver.
La situation dans le pays devient plus inquiétante chaque jour. Outre les pertes en vies humaines, les maisons détruites ou endommagées, le tremblement de terre du 14 août a eu de sérieux impacts sur la production agricole. Ce qui a augmenté le nombre des citoyens Haïtiens vivant dans l’insécurité alimentaire.
C’est dans un document de synthèse réalisé par quinze agences de l’ONU et des ONG internationales, que la FAO a fait le point sur l’état de la sécurité alimentaire du pays.
« Environ 980 000 personnes devraient se trouver en situation d’insécurité alimentaire sévère (phase 3 ou plus sur une échelle de 5) entre septembre et février 2022, dont 320 000 en phase 4 (urgence) », a révélé la FAO.
Plus loin, la FAO a mis les autorités étatiques en garde si aucune action n’est posée, au risque d’une augmentation. « De mars à juin 2022, le nombre de personnes en insécurité alimentaire aiguë dans cette région devrait progresser à 991 000, » a indiqué le document.
La FAO propose son aide
Pour remédier à ce problème, la FAO a proposé son aide au gouvernement haïtien. Aussi, un appel de fonds de 20 millions de dollars a été lancé. La FAO prévoit de distribuer des semences, du matériel agricole ou du cheptel, tout en aidant à la reconstruction d’infrastructures endommagées (canaux d’irrigation, usines de transformation de fruits, laiteries, poissonneries).