La situation des déplacés au Lycée Jean Marie Vincent de Carradeux à Tabarre est devenue alarmante, avec plus de 360 familles réfugiées depuis le 25 juillet dernier. Fuyant la violence des gangs armés et chassés par la police devant l’ambassade américaine, ces citoyens sont maintenant confrontés à des conditions exécrables dans l’enceinte de l’établissement scolaire.
Malgré leurs appels aux autorités, les déplacés affirment que les responsables n’ont pas de projet pour les reloger. Ces derniers sont très acides envers la mairie de Tabarre qui s’enferme dans son mutisme face à leur situation.
Suite à une rumeur selon laquelle les dirigeants de l’établissement les forceraient à quitter les lieux à partir du 3 août, la panique règne parmi ces réfugiés. Ils disent être incapables de partir car ils n’ont nulle part où aller.
Toutefois, le chef des brigadiers de Tabarre pour la Protection civile, Evens Cadet, a démenti cette rumeur frustrante. Cependant, les déplacés se sentent toujours impuissants face à cette situation critique.
Parmi eux, une femme accompagnée de sa tante handicapée et de ses enfants témoigne de son désarroi. “La mairie de Tabarre est presqu’incapable de prendre soin de ces familles ayant quitté leurs demeures depuis le 23 juillet pour sauver leur vie face aux différentes attaques des hommes armés dans plusieurs quartiers, notamment Tabarre 41 et 43”, a-t-elle déclaré .
Ces réfugiés affirment compter sur une aide gouvernementale et des ONG pour apaiser leurs souffrances et les reloger dans des conditions plus dignes.