Le pouvoir exécutif reste muet face aux revendications sociales des manifestants.
Depuis la manifestation lancée par l’opposition, le 7 février, à l’occasion des deux ans du président Jovenel Moïse au pouvoir, le pays assiste à des manifestations spontanées.
Barricades de pneus enflammés, incendies de véhicules, pillages de magasins sont enregistrés durant ces 5 derniers jours. Le pays est plongé dans l’incertitude et la tension.
Depuis jeudi dernier, les activités scolaires et commerciales sont paralysées.
Le pays est “lock”, cependant le pouvoir exécutif est muet face aux revendications sociales scandées par les manifestants.
Ce lundi, plusieurs milliers de manifestants pour la plupart des jeunes ont gagné les rues de Delmas en direction de Pétion-ville. Ils ont lancé des pierres en direction de plusieurs institutions privées. Des réserves d’eau ont été pillées sur l’autoroute, de véhicules et des pompes à essence vandalisés. Les policiers ont dispersé la foule à coup de gaz lacrymogène.
Le transport en commun paralysé dans plusieurs communes de la région métropolitaine de Port-au-Prince ordinairement encombrées par la circulation de véhicules. L’administration publique et les banques commerciales sont restées fermées depuis 5 jours.
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