Après la manifestation du 18 novembre organisée, mercredi 18 novembre, à Port-au-Prince, par l’opposition pour réclamer le départ du président de la République, Jovenel Moïse, le Parti Pitit Dessalin et le secteur démocratique sont à couteaux tirés.
L’avocat André Michel reproche à la police de n’avoir pas utilisé les grands moyens pour disperser la manifestation de Pitit Dessalin comme cela a été le cas pour le Secteur Démocratique et Populaire qui devait se diriger vers le Palais national.
Depuis, Jean Charles Moïse ne cesse de tirer à boulet rouge sur André Michel qui, selon lui, est envieux de la réussite de la manifestation de Pitit Dessalin qui a pu délivrer son message devant l’ambassade américaine à Tabarre, en dépit de l’usage abusif de gaz lacrymogène fait par les agents de l’ordre pour disperser la foule qui a gagné les rues à l’occasion de la commémoration de la bataille de Vertières.
Pour André Michel, il s’agit d’une manifestation officielle qui a bénéficié de l’accompagnement du pouvoir en place. De plus, l’avocat militant accuse l’ex-policier Jimmy Chérizier alias Barbecue d’avoir accordé le passage à Jean Charles Moïse pour qu’il puisse hisser son drapeau noir et rouge au Pont Rouge, une zone dite de non droit pour les dirigeants de l’opposition.
Pour l’avocat militant, il ne fait pas de doute que Jean Charles Moïse est proche de l’équipe Tèt kale.
De son côté, Jean-Charles Moïse qui n’y voit aucun traitement de faveur de la part des agents de la PNH dans le cadre de la manifestation organisée le 18 novembre 2020, croit que les membres du Secteur Démocratique et Populaire ont peur de manifester devant les locaux de l’ambassade américaine parce qu’ils reçoivent des dictées de la communauté internationale. « Ils sont également les pions des hommes d’affaires qui ont leurs magasins sur la route de l’aéroport », croit Jean Charles Moïse.
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