Après ses incessants appels au dialogue à l’opposition, le président de la République, Jovenel Moïse, a ouvert, ce dimanche, des discussions au Palais national ce dimanche avec des leaders communautaires de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, qui sont venus lui soumettre leurs cahiers de charges.
Au milieu d’une table ronde, le président de la République qui avait le monopole de la parole a, une nouvelle fois, souligné sa décision de ne pas démissionner, annonçant au passage qu’il mettra tout en œuvre dans le but de sortir le pays du marasme.
Pour y parvenir « sept têtes sont à couper ». Le garant de la bonne marche des institutions n’est pas sûr d’avoir du temps pour y parvenir. Mais promet de couper trois de ces sept 7 têtes. “Si je ne les coupe pas, elles vont se régénérer”, a lancé Jovenel Moïse qui s’adressait à des membres de la population venus des zones les plus vulnérables de l’aire métropolitaine.
Après plus de deux ans à la tête du pays, Jovenel Moïse dit se rendre compte que pour y effectuer des changements “il y a des gens qu’il faut mettre de côté”. Il a pris l’engagement de forcer les plus rebelles à se plier à cette règle.
Le garant de la bonne marche des institutions s’est dit déterminé à mettre tout en branle pour mettre l’appareil étatique au service du peuple évoquant que la résiliation du contrat entre l’État et la SOGENER est un pas dans le processus de la réforme de l’énergie dans le pays.
Jovenel Moïse en a profité pour annoncer qu’il va à nouveau inviter l’opposition au dialogue après le dernier échec essuyé vendredi dernier.
“Fòk ou vin chita sou tab la pou tout moun wè w, si w di w ap pran yon dyòb nan Leta a fòk tout moun wè w… », a-t-il polémiqué.
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