« Joyeux anniversaire ! » : quand les célébrations permettent aux clubs de Ligue 1 d’arrondir leurs fins de mois

« Joyeux anniversaire ! » : quand les célébrations permettent aux clubs de Ligue 1 d’arrondir leurs fins de mois

Les supporteurs monégasques lors du match de Ligue des champions contre le FC Barcelone au stade Louis-II, le 19 septembre 2024. MANON CRUZ / REUTERS Barbancourt le rhum des connaisseurs Niché sur son rocher, l’AS Monaco (ASM) connaît rarement, lorsqu’il joue à domicile, la ferveur qui peut animer en tribunes les supporteurs des grands clubs français de

Les supporteurs monégasques lors du match de Ligue des champions contre le FC Barcelone au stade Louis-II, le 19 septembre 2024.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

barbancourt

Niché sur son rocher, l’AS Monaco (ASM) connaît rarement, lorsqu’il joue à domicile, la ferveur qui peut animer en tribunes les supporteurs des grands clubs français de football. Le stade Louis-II, habitué à sonner creux, va pourtant vivre une deuxième fête en l’espace d’un mois, après la belle victoire de l’ASM, le 19 septembre, contre le FC Barcelone en Ligue des champions (2-1). Le club asémiste fête en effet ses 100 ans à l’occasion de son match contre Montpellier, samedi 28 septembre à 21 heures.

« C’est un moment spécial où l’on peut se replonger dans le passé et célébrer les gens qui ont fait de l’AS Monaco ce qu’elle est aujourd’hui », expose Thiago Scuro, le directeur général de l’ASM. Une cinquantaine d’anciens grands noms du club, des entraîneurs (Arsène Wenger, Claude Puel, Gérard Banide) et des joueurs (Emmanuel Petit, Delio Onnis, Jean-Luc Ettori), participeront aux nombreuses festivités prévues pour cette soirée de gala.

fkremas

Monaco n’est pas un cas isolé. Ce type de célébrations est devenu monnaie courante depuis trois semaines en Ligue 1. Deux autres clubs sudistes s’y sont ainsi essayés lors des deux dernières journées de championnat : l’Olympique de Marseille (OM) a fêté ses 125 ans au Stade-Vélodrome, le 14 septembre, quand l’OGC Nice a célébré ses 120 ans à l’Allianz Riviera, le 20 septembre. En novembre, Lille et Montpellier lanceront eux aussi les festivités pour, respectivement, leurs 80 et 50 années d’existence.

Une bouffée d’oxygène dans une période difficile

Outre la symbolique d’un tel événement, ces anniversaires sont l’occasion, pour les clubs, de chercher à gonfler un peu leurs chiffres d’affaires. D’autant que le football français traverse une période de vache maigre, pâtissant de la faiblesse des revenus tirés des droits télévisés, après l’accord conclu à la fin du mois de juillet avec DAZN et BeIN.

Ce dernier devant rapporter 500 millions d’euros par an, soit une baisse de 11 % par rapport à la période 2021-2024 – et très loin du milliard d’euros espéré –, le manque à gagner auquel sont confrontés les clubs « pousse à être innovants, à aller chercher des sources de revenus externes importantes, à avoir un plan très ambitieux au niveau commercial », reconnaissait Pablo Longoria, le président de l’OM, dans un entretien au Monde, le 13 septembre.

Le club phocéen est le premier à avoir fêté son anniversaire en ce début de saison. Pour l’occasion, un maillot collector, frappé du premier logo de l’histoire du club et porté par les joueurs lors du match des 125 ans contre Nice (2-0), a été mis en vente en édition limitée. Sur les 30 000 unités disponibles, 10 000 sont parties dès le premier jour et « il en reste désormais très peu », glisse-t-on du côté de l’OM.

Il vous reste 46.64% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Laisser un commentaire

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *