Une vidéo qui circule en boucle sur les réseaux sociaux, dans laquelle on voit des centaines de personnes membres de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) en formation, a suscité des remous dans la société. Pour de nombreux citoyens, il ne s’agit que des personnes recrutées pour régler violemment des conflits locaux dans l’intérêt de l’équipe au pouvoir.
Le directeur de l’agence nationale des aires protégées, Jeantel Joseph, tente de rassurer la population. Ce corps n’a qu’une seule mission, celle de protéger l’environnement. Il lance une mise en garde aux agents qui s’aviseraient de commettre des actes répréhensibles. « BSAP n’a pas l’intention de jouer le rôle de l’armée ni celle de la police », fait savoir Jeantel Joseph.
« Protéger l’écosystème c’est ce qui justifie l’existence de ce corps environnemental. Ils sont là pour protéger les espèces en voie de disparition », justifie Jeantel Joseph. Ce dernier confirme, par ailleurs, que des centaines de brigadiers reçoivent des formations à Fort Liberté.
Le directeur de la BSAP affirme que la décision d’augmenter l’effectif des brigadiers n’a rien à voir avec les prochaines élections. L’Agence Nationale des Aires Protégées contrôle tous les brigadiers en matière de surveillance, rassure Jeantel Joseph.