« Il est formellement interdit à tout individu non autorisé de porter une arme à feu, quelle que soit la circonstance. Cette mesure s’applique également aux policiers qui ne sont pas en service actif, sauf en cas d’autorisation spéciale délivrée par la hiérarchie compétente », peut-on lire dans cette note démenti par la PNH.

Aussi, la note précise qu’il est interdit à quiconque faisant partie d’une brigade de se munir d’une arme à feu à des fins de protection.

« La PNH met en garde toutes les personnes se présentant comme « brigadiers », « agents volontaires » ou membres d’une quelconque force parallèle, et qui seraient tentées de porter illégalement une arme à feu. Aucune autorisation de port d’arme ne leur est reconnue par les autorités compétentes. Toute personne prise en flagrant délit sera interpellée et déférée devant les instances judiciaires », a poursuivi cette note qualifiée de fausse par la Police Nationale.

Une note qui circule dans un contexte où les gangs armés créent des diversions afin de détourner l’attention de la population qui reste vigilante face à une tentative d’envahissement de certains quartiers qui ne sont pas sous le contrôle des malfrats.

Et, où plusieurs quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince lancent des mobilisations pour exiger aux autorités haïtiennes de prendre leurs responsabilités face à la montée en puissance du phénomène de l’insécurité et des exactions criminels des gangs notoires de la coalition criminelle « Viv Ansanm ».

©️ Djouly MOMBRUN