Les mauvais perdants guettent une fausse victoire qui ne viendra pas. Les détracteurs de l’équipe au pouvoir s’acharnent vainement à ‘’repolitiser’’ l’affaire Petrocaribe, dépolitisée par le Sénat de la République.
Aujourd’hui, ceux qui se sont constitués partie civile en portant plaintes contre des anciens fonctionnaires de l’Etat pour dilapidation présumée des fonds vénézuéliens réclament la déportation du juge Ramoncite Accimé, récemment désigné par le doyen du tribunal de Première instance de Port-au-Prince pour instruire le dossier Petrocaribe.
Le magistrat instructeur est accusé d’être à la solde de Michel Martelly rien que pour avoir été désigné dans le système sous l’administration de celui-ci. Absurdité !
Regroupés au sein d’une structure dénommée, Réseau national des plaignants, ces citoyens ont peur que le dossier Petrocaribe ne soit enterré dans les tiroirs du Parquet de Port-au-Prince.
Pour contraindre le juge d’instruction Ramoncite Accimé à se déporter de l’affaire, les membres du réseau menace de gagner les rues.
Faute d’arguments, les opposants au pouvoir veulent tenter d’applique la loi du béton souvent assimilable à la force du mal.
Après Me Pierre Paul, Ramoncite Accimé est le second juge sur qui l’opposition exerce sa pression pour essayer d’influence, en sa faveur, l’affaire Petrocaribe.
Tandis que les détracteurs du régime Tet Kale utilisent toutes les manœuvres possibles pour essayer d’avoir gain de cause dans ce dossier, la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA) effectue son travail dans la plus grande sérénité. Du moins en apparence.
Pour avoir perdu la première manche au Grand corps, et certains de perdre la bataille judiciaire, les opposants deviennent plus agressifs, plus accusateurs et politiquement méchants.