Faisant le parallèle, à l’émission « No filter » animée par Hugline Jérôme , sur la situation sécuritaire actuelle du pays et celle de son règne, l’ancien premier ministre Laurent Salvador Lamothe, a dit déceler un manque de volonté politique de la part des acteurs de faire régner l’ordre dans le pays.
« La question de l’insécurité peut-être résolue. Il faut d’abord une volonté politique », a déclaré l’ancien chef de gouvernement de l’administration Martelly pour qui la dégénérescence de la situation sécuritaire a commencé dans les années 2018, environ quatre (4) ans après sa démission, en décembre 2014.
Interrogé sur les sanctions adoptées contre lui sous la base d’accusation de financement du grand banditisme dans le pays, Laurent Lamothe les a, une énième fois, rejetées.
« Les sanctions ne tiennent pas. Je ne saurais toléré l’intolérable », a martelé M. Lamothe, arguant qu’il a failli laissé sa peau dans le cadre de la bataille contre le banditisme dans le pays.
« D’ailleurs, c’est ce qui m’a coûté mon poste de premier ministre », a-t-il lâché, « sans filtre », soulignant que les gangs de l’époque avaient de grandes connexions politiques et économiques.
Pour pallier le phénomène de l’insécurité, Laurent Lamothe plaide en faveur d’une volonté politique des dirigeants, de la mise en place d’un plan de sécurité et de l’accompagnement des agents de la police nationale d’Haïti.
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