L’ambassadeur de l’Union Européenne en Haïti estime que les conditions ne sont pas favorables à l’organisation des élections dans le pays. Sylvie Tabesse justifie sa position par rapport au climat d’insécurité qui y sévit.
Alors que les États-Unis pressent les dirigeants haïtiens d’organiser les élections, l’Union Européenne fait entendre un autre son de cloche. L’UE plaide en faveur d’un climat sécuritaire stable susceptible de faciliter le déroulement du scrutin
« Si nous voulons que les élections soient crédibles, honnêtes et démocratiques, il faut un certain nombre de paramètres pour qu’elles puissent être tenues », déclare l’ambassadeur de l’Union Européenne accrédité en Haïti dans une récente interview accordée à Radio Métropole.
D’habitude en période électorale, Haïti acceuille deux missions de l’UE : une d’observation et une autre composée d’experts. Tenant compte des circonstances actuelles, l’UE montre sa réticence et préfère suivre l’évolution de la situation en Haïti avant de s’engager.
Pour freiner l’insécurité grandissante dans le pays, la cheffe de la délégation de l’UE plaide en faveur d’un dialogue entre les acteurs impliqués dans la chaîne de la sécurité du pays.