La Chambre d’instruction de la Commission d’Éthique indépendante a bouclé la procédure contre Yves Jean-Bart. Il sera fixé sur son sort. Son dossier est transféré au tribunal de la FIFA.
Ce jeudi 15 octobre, la Fédération Internationale de Football Association a annoncé que la chambre d’instruction de la Commission d’Éthique indépendante a bouclé la procédure contre Yves Jean-Bart, président de la Fédération Haïtienne de Football impliqué dans un scandale sexuel sur mineures. Son rapport final, accompagné du dossier d’instruction, est soumis à la chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante.
“La chambre d’instruction a élargi le périmètre de l’instruction et ouvert une procédure contre Yvette Félix, entraîneure adjointe au centre technique national de Croix-des-Bouquets. La présidente de la chambre d’instruction a également prononcé à l’encontre d’Yvette Félix une interdiction provisoire d’exercer toute activité relative au football (administrative, sportive ou autre) aux niveaux national et international pour une durée de 90 jours”, peut-on lire dans ce communiqué.
Ce communiqué précise, en outre, que les décisions prises par la présidente de la chambre d’instruction ont été dûment notifiées à M. Jean-Bart et à Mme Félix. Dadou Jean-Bart avait vu sa suspension renouvelée pour trois supplémentaires récemment.
On s’achemine vers une décision finale sur le dossier d’abus sexuels sur mineures au Ranch de la Croix-des-Bouquets.
En mai dernier, la FIFA, plus haute instance du football dans le monde, avait annoncé avoir entamé des démarches pour faire luire la lumière autour du dossier d’Yves Jean-Bart. Une commission spéciale a été formée pour trancher sur le dossier.
À cet effet, les informations révélées par le journal « The Guardian » ont été transférées à son comité d’éthique indépendant en vue d’enquêter sur le dossier.
«Si des cas d’abus sexuels se sont produits ou se produisent dans le football haïtien, nous voulons que cela cesse immédiatement. Nous voulons que les coupables soient arrêtés et que les victimes soient convenablement protégées et soignées par les instances et organisations locales compétentes », a déclaré la FIFA au quotidien britannique