Sur 21 sénateurs présents lors d’une séance plénière, le mardi 27 mars, 14 ont approuvé le rapport succinct de la séance du 1er février dernier, transférant l’affaire Petrocaribe à la CSC/CA.
Par ce vote, le grand corps dans sa majorité a définitivement classé l’affaire Petrocaribe.
C’est du moins ce qu’a affirmé le Président du Corps martelant que ”la majorité ne peut aucunement subir la loi de la minorité”.
”Quand l’Assemblée a pris une décision, un groupe de sénateurs ne peut lui demander de revenir arrière”, a déclaré Joseph Lambert ajoutant que si tel était le cas, des sénateurs pourraient demander à l’Assemblée de retourner sur des lois déjà votées en 2012, 2013 et ainsi de suite.
Pour l’élu du sud-est, le dossier Petrocaribe n’est plus en débat au Sénat de la République qui s’en est dessaisi.
Plus loin, il a souligné que la cours supérieure des comptes et du contentieux administratif est compétente pour traiter l’affaire.
”Le Président de la cour des comptes a bien fait de reconnaître que la CSC/CA est habilitée à enquêter sur Petrocaribe”, s’est réjoui Joseph Lambert.
Alors que Arol Élie lui avait adressé une correspondance pour réclamer la copie des deux rapports senatoriaux d’enquête sur la gestion des fonds vénézuéliens, Joseph Lambert a recadré ce dernier en précisant qu’il s’agit pour la cour de mener sa propre enquête.
”Aucun des deux rapports que réclame le Président de la cour des comptes n’a été entériné par l’Assemblée. Donc, il serait illogique voire illégal de ma part de les lui acheminer…”, a indiqué l’élu du sud-est.
Rappelant au final que les commissions travaillent pour l’Assemblée, Joseph Lambert a mis en garde les sénateurs de l’opposition contre toute velléité de revenir sur un dossier déjà clos.
En dernier ressort, Joseph Lambert a donné la garantie que le Sénat reprendra son fonctionnement régulier la semaine qui suivra la fête de Pâques.