Selon le chef du gouvernement, Haïti décide de ne plus subir à longueur de journées les déclarations désobligeantes des organisations internationales. En effet, l’administration Moïse-Lafontant veut fixer les limites des pouvoirs de certaines missions en Haïti.
‘’Par ses déclarations, la MINUJUSTH a voulu délibérément causer du tort au pays en publiant son communiqué alors que la conférence de la CARICOM se déroulait à Port-au-Prince’’, estime Jack Guy Lafontant pour qui la réponse des autorités haïtiennes est proportionnelle au préjudice.
D’un ton ferme, le numéro de la Primature a rappelé à qui veut l’entendre ‘’qu’Haïti n’est ni une savane ni u moulin’’.
Pour Jack Guy Lafontant, il est plus qu’inadmissible qu’une organisation internationale fasse des déclarations partisanes. Allusion faite au communiqué du 25 février dans lequel Susane D. Page a salué la nomination de juges d’instruction dans le cadre du dossier Petrocaribe.
Le chef du gouvernement a presque juré ses grands dieux qu’une organisation haïtienne, basée aux Etats-Unis ou en France, ne peut se payer le luxe de faire des déclarations malencontreuses vis-à-vis des gouvernements de ces pays.
‘’Au pays de Dessalines, de Pétion et de Christophe, cela ne peut se faire non plus’’, a clamé M. Lafontant qui insiste que le dossier Petrocaribe est éminemment politique.
Alors qu’Haïti a boudé une réunion sur le cholera au cours de laquelle Jovenel Moïse devrait prononcer un discours, le Premier ministre pour qui la réponse du gouvernement haïtien est proportionnelle au préjudice causé par Mme Page, affirme que l’ONU a une dette envers en Haïti en ce qui concerne l’introduction de l’épidémie sur le territoire national par les casques bleus népalais.
1 comment