L’actrice italienne Emanuela Fanelli, lors de la cérémonie d’ouverture du 82ᵉ Festival de Venise, le 27 août 2025. TIZIANA FABI/AFP Le collectif Venice 4 Palestine n’aura pas été entendu. Ce regroupement de cinéastes, d’artistes et de journalistes, qui prévoit un rassemblement sur le Lido samedi 30 août, appelle depuis plusieurs jours à ce que le Festival de Venise

Le collectif Venice 4 Palestine n’aura pas été entendu. Ce regroupement de cinéastes, d’artistes et de journalistes, qui prévoit un rassemblement sur le Lido samedi 30 août, appelle depuis plusieurs jours à ce que le Festival de Venise prenne clairement position sur la situation dans la bande de Gaza. Après une cérémonie d’ouverture cannoise marquée, il y a quelques mois, par des prises de parole très politiques, la Mostra a opté, mercredi 27 août, pour un ton plus léger, gardant à distance les troubles du monde.
La pétillante actrice Emanuela Fanelli, maîtresse de cérémonie tout en paillettes, a proposé un discours, à la fois drôle et tendre, très réussi. Avec autodérision, elle s’est amusée à brocarder l’emphase d’Alberto Barbera, le directeur artistique du festival, à vanter les qualités artistiques de l’événement rappelant en conclusion que le principal point commun de tous les films projetés était de ne pas avoir été sélectionnés à Cannes.
Emanuela Fanelli a surtout mis en exergue la manière dont le cinéma galvanisait nos émotions et faisait ressortir la meilleure part de chacun d’entre nous, le spectateur étant capable de se réjouir du bonheur des uns et d’avoir la plus grande compassion pour le malheur des autres. « Je suis sûre que si nous étions davantage comme cela dans la vie de tous les jours, le monde serait un endroit très différent », a-t-elle ajouté.
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