Selon le porte-parole de la présidence dominicaine, Homero Figueror plusieurs autres mesures seront également adoptées en vue, dit-il, de protéger son territoire et empêcher l’entrée des membres de gangs qui fuient l’intervention de la force multinationale en Haïti.

Le 15 septembre dernier, le président dominicain Luis Abinader avait ordonné la fermeture des frontières terrestre, maritime et aérienne avec Haïti suite à la poursuite par des Haïtiens des travaux de construction d’un canal sur la rivière massacre qui traverse les deux Républiques.

Mais du côté haïtien, notamment à Ouanaminthe, la mobilisation reste intense : pas question de reprendre les activités commerciales avec la République Dominicaine dans ces conditions. Selon plusieurs leaders et notables, le président Abinader doit reconnaître la souveraineté des deux pays se partageant l’Ile et se démarquer de l’illusion qui lui fait croire être le président de l’île.