Le Canadien Brayden Point lors de la finale de la Confrontation des quatre nations, entre les Etats-Unis et le Canada, jeudi 20 février 2025, à Boston (Massachusetts). MADDIE MEYER / AFP La rencontre s’annonçait tendue, elle a sonné comme une revanche pour le Canada, tant sur le plan sportif que politique. La finale de la Confrontation des quatre
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La rencontre s’annonçait tendue, elle a sonné comme une revanche pour le Canada, tant sur le plan sportif que politique. La finale de la Confrontation des quatre nations – tournoi de hockey sur glace qui remplace temporairement le « match des étoiles » de la NHL, la grande ligue nord-américaine –, jeudi 20 février à Boston (Massachusetts), face aux Etats-Unis, a été le théâtre d’une rivalité féroce entre les deux équipes. Et ce, avant même le coup d’envoi, lorsque les hymnes nationaux ont été hués.
Ce climat électrique dans les gradins était perceptible au St-Laurent Frappé, un bar sportif de Montréal, où, devant les nombreux écrans géants, l’ambiance était également survoltée. Là aussi, le Star-Spangled Banner a été sifflé. « Je le fais pour montrer aux Etats-Unis que nous sommes un pays indépendant, et que le hockey c’est à nous, c’est notre fierté », expliquait Mehdi – les intervenants n’ont pas donné leur nom de famille.
Matchs mouvementés, hymne américain conspué : c’est presque devenu un rituel depuis que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a proféré ses menaces de guerre commerciale et suggéré l’annexion du Canada comme 51e Etat. Les sifflets ont été entendus lors de plusieurs matchs de NHL, mais aussi sur les terrains de basket au cours de rencontres de NBA. Une réaction qui, pour les Canadiens, s’apparente désormais à un acte d’affirmation et de résistance.
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