À l’occasion de la commémoration de ses 11 ans d’existence, le parti Patriyot rasamble pou sove lakay (PARASÒL) a produit une proposition de gestion pendant et après Covid-19. Elle est justifiée par l’impact de l’épidémie sur les couches les plus vulnérables de la population.
Cette proposition, selon le parti PARASOL, se veut être des solutions au Gouvernement, pour essayer d’endiguer la catastrophe qui, comme une épée de Damoclès, menace de tomber sur le pays. Car l’après Covid-19 semble encore plus terrible que la pandémie.
En pointant du doigt les difficultés socio-économiques que les gens rencontrent avec la crise provoquée par la pandémie, le parti de Yvon Bonhomme propose de mettre en place une structure alimentaire nationale, opérationnelle à travers des ”banques alimentaires” réparties dans tout le pays au profit des personnes handicapées, des personnes âgées et d’autres appartenant aux catégories vulnérables;
Promouvoir au rang de Direction Générale la CAS, Caisse d’Assistance Sociale, et qui aurait pour mission également la gestion des banques alimentaires. Élaboration d’un Plan de Contingence Économique pouvant recapitaliser les ” Mandan Sara ” et les artisans. Ces artisans pourraient bénéficier de l’ouverture d’une salle d’exposition permanente dans les dix (10) départements géographiques du pays et dans certaines communautés haïtiennes en terre étrangère.
De plus, PARASOL propose au pouvoir en place la réorganisation du système de maisons de retraite avec l’ouverture d’une maison de retraite nationale dans chaque arrondissement;
faciliter l’accès à l’assurance santé de l’OFATMA à toutes les ” Mandan Sara ”, tous les artisans et les agriculteurs moyennant une cotisation adéquate; promulger un décret stipulant l’état d’urgence environnementale.
Sur le plan politique, le PARASOL demande à l’exécutif de faciliter l’accès aux prochaines élections aux personnes handicapées et leur permettre d’être représentées au Parlement avec trois (3) sièges au moins; concevoir le système qui permettrait aux membres de la diaspora de participer aux élections futures en tant que votants et candidats et de prendre un décret accordant la décharge à tous les anciens comptables de deniers publics bénéficiant d’un audit favorable de la Cour Supérieur des Comptes et du Contentieux Administratif, CSCCA.
Yvon bonhomme recommande, par ailleurs, aux acteurs politiques de retourner sur la table du dialogue (dialogue inclusif) afin de trouver un accord politique sur tous les grands points qui dominent le quotidien haïtien. Tout en rappelant
qu’il s’est toujours érigé en porte-parole des infortunés, M. Bonhomme demande au Gouvernement de prévoir et d’agir afin de dissiper ces nuages sombres qui se dessinent à l’horizon du paysage politique et économique.