Presque tous les secteurs de la vie nationale sont unanimes à reconnaître que Jean Henry Céant, nommé Premier ministre le 5 août dernier, est l’homme de la situation.
Voilà un qualificatif qui devrait pousser le Parlement à agir vite dans les limites de ses prérogatives constitutionnelles. Il n’en est rien !
Tout porte à croire que cette semaine s’achèvera sans que les commissions parlementaires en charge d’étudier les pièces du PM nommé ne soient constituées.
Et pourquoi une étude des pièces ? Ce ”procédé” qui ne figure même pas dans la Constitution.
Hormis les intérêts personnels rendus publiques, les volontés les plus solides de partager le gâteau dévoilées sans ambages, tout est au point mort ou presque au Parlement.
Pourquoi les élus traînent-ils les pieds alors que la situation est intenable?
Qu’attendent les parlementaires pour ratifier la déclaration de politique générale du Premier ministre nommé ?
C’est désolant que députés et sénateurs n’aient pas pas le sens de l’urgence.
En tout cas, le Président de la République, Jovenel Moïse a bien joué son rôle de garant de la bonne marche des institutions pour avoir nommé puis présenté officiellement à la nation son Premier ministre.
De son côté, le prétendant à la Primature a joué sa partition en se pliant à la demande des représentants du peuple, le vendredi 10 août, date à laquelle il a fait dépôt de ses documents respectivement dans les deux chambres.
Reste aujourd’hui au Sénat de la République et à la chambre des députés de remplir leur devoir.
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