Le bureau de la ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée des droits de l’homme et de la lutte contre la pauvreté a organisé, ce vendredi 13 novembre, un atelier de consultation autour du projet de plan d’action national des droits de l’homme pour la mise en oeuvre des recommandations adressées à la République d’Haïti, dans le cadre de l’Examen Périodique Universelle au mois de mars 2017.
Ce document se veut un cadre de référence pour l’action gouvernementale relative aux droits humains . Il s’appuie sur les priorités du gouvernement définies dans le plan stratégique de Développement d’Haïti. La ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée des droits de l’homme et de la lutte contre la pauvreté, Stéphanie Auguste, reste persuadée que ce plan renforcera la lutte pour le respect des droits de l’homme en Haïti et témoigne de la volonté de l’État d’agir en ce sens.
L’État haïtien a accompli des progrès importants en matière de lutte contre l’impunité au cours de ces dernières décennies, a souligné Hanan Talbi, représentante du Haut commissariat aux de l’homme en Haïti.
Toutefois, elle rappelle que beaucoup reste à faire en la matière. Enquêter sur des gens qui sont soupçonnés d’avoir commis des violations de droits humains notamment dans le dossier de L Saline et du Bel-air est important pour que Haïti devienne un État de droit, souligne madame Talbi.
Le protecteur du citoyen, Renan Hedouville, a renouvelé ses engagements à travailler afin de protéger les droits des citoyens. “Le non-respect des droits de l’homme constitue une entrave à la démocratie, à la stabilité et à la paix durable “, souligne-t-il.
Le plan d’action national de droits humains est réalisable sur 12 à 48 mois si les trois pouvoirs de l’ État s’y engagent, selon les autorités concernées.
Après cette discussion, le document sera acheminé au président de la République, Jovenel Moïse, pour être discuté en conseil des ministres.
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