Souvent pour obtenir ratification, le Premier ministre nommé se voit dans l’obligation de négocier les postes ministériels.
C’est devenu un secret polichinelle. Pour Jean Henry Ceant le cas de figure serait peut-être différent.
C’est la garantie donnée par le président du sénat de la République, Joseph Lambert qui soutient que la politique générale de ce dernier sera ratifié sur la base de prescrits légaux.
Le président du grand corps précise que le premier ministre est libre de choisir les membres de son cabinet ministériel.
”Les parlementaires se complairont dans leur rôle qui est de légiférer”, a dit Joseph Lambert ajoutant que Jean Henry Céant sera ratifié sur la base des conditions d’éligibilité, conformément aux vœux de la Constitution haïtienne.
Il invite, en ce sens, le Premier ministre nommé et les prochains membres de son cabinet ministériel à bien vérifier les dossiers à soumettre aux parlementaires pour éviter tout éventuel échec que pourraient occasionner d’éventuelles irrégularités.
Quant aux grandes lignes et les points forts qui devront faire l’essence de la politique générale du Premier ministre nommé pour augmenter sa chance d’obtenir la bonne grâce des parlementaires, le sénateur Lambert s’est gardé de faire des commentaires.
Toutefois, considérant le contexte socio-politique actuel et les évènements ayant conduit à la nomination de Jean Henry Ceant, le parlementaire estime des réponses aux apporter à la ‘’cherté de la vie, le chômage’’ ne sauraient ne pas figurer dans sa politique générale.
Pour justifier ses dires, L’élu du sud-est vante le fait qu’il ait proposé aux pères conscrits de réduire leurs privilèges, bien que légaux, dès le prochain exercice fiscal 2018-2019 afin de permettre à l’État de trouver l’argent nécessaire pour améliorer les conditions de vie de la population haïtienne tenaillée par la misère.
En ce sens, le parlementaire invite les autres privilégiés du pays notamment les ministres, les secrétaires dnÉtat, les ambassadeurs, les directeurs généraux à emboiter le pas au Sénat du fait que cette décision s’inscrit dans un processus visant à améliorer le sort de la population haïtienne.
‘’Les sacrifices doivent être consentis à tous les niveaux ‘’, clame Joseph Lambert en recommandant au directeur de la Douane à mettre tout en branle pour combattre la contrebande dans le pays.
Il souligne au passage que les franchises douanières font perdre à l’Etat haïtien environ 14 milliards de gourdes par an.
Sur ce point, dit-il, le Premier ministre nommé devra trouver un moratoire afin que cet argent soit utilisé au bénéfice de la population plutôt qu’à des particuliers.