PetroCaribe : Jovenel Moïse insiste sur les vrais chiffres

PetroCaribe : Jovenel Moïse insiste sur les vrais chiffres

Après avoir boudé une invitation du directeur géneral du ministère des cultes, le lundi 10 septembre dernier, en vue de présenter des documents l’habitant à mener ses activités et de s’expliquer sur la recette qu’il a proposé aux malades du Sida, Me Evans Souffrant confirme que Mackenson Dorillas est interdit de prendre la parole à son église ainsi que sur les réseaux sociaux.

Intervenant à la rubrique Le Point de Radio Télé Métropole, le numéro un de la nation s’est dit favorable à tout mouvement ‘’neutre’’, orchestré par des jeunes visant à demander des comptes aux gestionnaires des fonds publics.

Cependant, Jovenel Moïse a appelé les jeunes à éviter toute forme de manipulation.

Un appel lancé par le chef de l’État qui, à l’évidence, s’étonne que des politiciens, à des fins personnels et dans leurs propres intérêts mesquins, tentent de s’accaparer du dossier PetroCaribe.

Rappelant que de janvier 2006 à décembre 2016 le pays a bénéficié au total 10 milliards 833 millions de dollars en termes de dons, de prêts et de dettes, incluant les fonds PetroCaribe, Jovenel Moïse a rejeté d’un revers de main les faux chiffres laissant croire que le montant du programme vénézuélien s’élève à 3.5 milliards de dollars.

Faux, archi-faux, a rétorqué le garant de la bonne marche des institutions qui précise que les fonds PetroCaribe s’évaluent à 1.7 milliards de dollars, incluant treize résolutions pour près de 300 projets.

Le Président de la République qui n’écarte pas la possibilité de faire appel à une firme internationale dans l’enquête sur l’utilisation des fonds PetroCaribe, veut toutefois agir de la sorte seulement dans les limites fixées par nos lois.

Plus loin, Jovenel Moïse a réaffirmé qu’en aucun cas le dossier PetroCaribe ne peut servir, sous son administration, d’outil de persécution politique.  

Comme tous ceux qui n’en font pas de ce dossier une affaire personnelle, le 58ème chef d’État d’Haïti attend que la Justice dise son mot dans cette affaire.

Et quand celle-ci aurait prononcé son verdict, les vrais coupables, qu’ils soient de son équipe ou de l’opposition, tous répondront de leurs actes.