Avec ses 22,7 millions de comptes (dont une partie seulement est active), Bluesky reste un nain des réseaux sociaux, à côté de des 275 millions de comptes actifs mensuels revendiqués par Threads, ou des 400 millions dont s’enorgueillissait encore X l’an dernier. Pourtant, sa progression est fulgurante. Initiée par la fermeture temporaire de X au Brésil à la
Avec ses 22,7 millions de comptes (dont une partie seulement est active), Bluesky reste un nain des réseaux sociaux, à côté de des 275 millions de comptes actifs mensuels revendiqués par Threads, ou des 400 millions dont s’enorgueillissait encore X l’an dernier. Pourtant, sa progression est fulgurante.
Initiée par la fermeture temporaire de X au Brésil à la fin du mois d’août, elle s’est accélérée depuis l’annonce mi-novembre qu’Elon Musk, propriétaire du réseau, allait être nommé par Donald Trump responsable d’une mission consistant à couper dans les budgets de l’administration américaine. D’après une étude de l’entreprise Similarweb datée du 18 novembre (et contestée par Adam Mosseri, responsable d’Instagram et de Threads au sein de Meta), le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens de Threads n’est plus supérieur que de 50 % à celui de Bluesky aux Etats-Unis – ils restent pour l’heure dix fois plus nombreux sur X.
De nouvelles fonctionnalités chez les concurrents
Au point d’inquiéter Meta ? La maison mère de Facebook, déjà propriétaire d’Instagram et de WhatsApp, a en effet lancé Threads en juillet 2023 en guise de réponse à X. Ce nouveau réseau social s’appuyait d’emblée sur l’architecture d’Instagram, ce qui lui a permis de toucher très facilement une partie des 2,4 milliards d’utilisateurs de celui-ci. Un succès initial qui a offert à l’entreprise le luxe de ne pas se remettre en question depuis, assumant des partis pris radicaux. A commencer par son algorithme qui, sans doute plus encore que chez ses concurrents, laisse une place infime aux personnes que l’on suit et aux sujets liés à l’actualité au profit des contenus viraux.
Jusqu’à la semaine dernière. Tandis que Bluesky engrange les nouveaux usagers, Meta, qui a pour habitude de copier les outils de ses concurrents, se met soudain à multiplier les fonctionnalités rappelant celles de Twitter ou Bluesky. Le 20 novembre, Threads annonce la possibilité de créer des timelines personnalisées en choisissant quels sujets et quelles personnes on y voit apparaître ; une option que propose Bluesky depuis son lancement. Le lendemain, Adam Mosseri explique également que l’algorithme du réseau va désormais mettre davantage en avant les personnes auxquelles on est abonné – un choix qui n’allait jusque-là pas de soi sur Threads. Enfin, lundi, Mark Zuckerberg dévoile à son tour un nouveau test : celui de permettre aux utilisateurs de choisir quel fil, entre celui concocté par l’algorithme, celui composé de leurs abonnements ou ceux qu’ils se sont conçus eux-mêmes, ils veulent voir s’afficher par défaut. Comme ce que proposent Twitter ou Bluesky.
Il vous reste 39.61% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Laisser un commentaire
Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *