Le roi de la formule 1, Max Verstappen, vacille à l’approche de la fin de saison

Le roi de la formule 1, Max Verstappen, vacille à l’approche de la fin de saison

Le Néerlandais Max Verstappen, chef de file de l’écurie Red Bull, le 14 septembre 2024, à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, à Bakou. HANNAH MCKAY / REUTERS Barbancourt le rhum des connaisseurs La formule 1 (F1), ses bolides lancés à toute allure sur des circuits aux quatre coins du monde, ses guéguerres entre pilotes dans chaque

Le Néerlandais Max Verstappen, chef de file de l’écurie Red Bull, le 14 septembre 2024, à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, à Bakou.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

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La formule 1 (F1), ses bolides lancés à toute allure sur des circuits aux quatre coins du monde, ses guéguerres entre pilotes dans chaque écurie et son patron nommé Max Verstappen. Voilà comment la F1 aurait pu être résumée au soir du 23 juin 2024 quand le Néerlandais remportait à Barcelone (Espagne), au volant de sa Red Bull, son septième Grand Prix de la saison, après dix courses. La question n’était pas de savoir s’il allait s’adjuger un quatrième titre de champion du monde consécutif, mais plutôt comment faire de la place au-dessus de son casque pour y déposer une nouvelle couronne.

Avant le Grand Prix de Singapour, dimanche 22 septembre à 14 heures, le roi Verstappen reste loin d’être déchu, mais son trône évoque de plus en plus un siège éjectable. Depuis sa victoire à Barcelone, le Batave n’est plus au volant de la voiture la plus dominante du paddock et doit se contenter des places d’honneur. Le week-end dernier, à Bakou (Azerbaïdjan), il a encore terminé loin du compte, n’obtenant la cinquième place qu’à la faveur du carambolage entre son coéquipier Sergio Pérez et Carlos Sainz (Ferrari) dans le dernier tour.

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« La course a été très mauvaise à nouveau. Nous n’avions pas de vitesse et ma voiture est très difficile à piloter », a résumé Max Verstappen après la course, épargnant cette fois à son outil de travail le qualificatif de « monstre » comme il avait pu le faire le week-end précédent. Au-delà des mots, le constat demeure : son avance fond. A sept courses du terme de la saison, il ne compte plus que cinquante-neuf points d’avance sur son dauphin, le Britannique Lando Norris (McLaren) – une victoire rapportant vingt-cinq points.

« On arrive dans des limites extrêmes de conception de F1. Si vous ne faites pas évoluer votre voiture, vous vous faites doubler par les adversaires, mais si vous vous trompez sur la conception, vous pouvez aussi régresser, explique Julien Fébreau, le commentateur de la formule 1 sur Canal+. Red Bull s’est un peu trompé et doit faire marche arrière. Il est arrivé la même chose à Ferrari et Mercedes ces derniers mois. »

La concurrence se partage les victoires

Si le placide Max Verstappen demeure le chef de file de son écurie, il doit composer avec une équipe divisée depuis les affaires du début de saison, notamment l’enquête interne à l’encontre de son directeur, Christian Horner, pour « comportement inapproprié ». Il a finalement été blanchi. « Ça n’explique pas toute la méforme de Red Bull, mais rien n’est neutre dans le sport de haut niveau, juge Julien Fébreau. Quand un paramètre se dégrade, les autres suivent. L’équipe est moins forte sur la piste, et subitement l’est aussi dans les arrêts au stand, par exemple. »

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