D’entrée de jeu, le secrétariat général du Palais national nie cette liste sur laquelle figure une quarantaine de conseillers.

« La liste en question n’est ni conforme à la réalité tant au titre, au nombre, au salaire (aucun contractuel ne gagne 300.000 gourdes de salaire par mois au Palais) qu’à l’affectation et à l’existence ou pas de contractuels dont certains figurés sur ladite liste ne font plus partie du personnel de l’institution et d’autres qui n’y ait jamais travaillé », indique le palais national, qualifiant de sans fondement, les commentaires provoqués par la publication de cette liste.

Même en absence du président de la République, le secrétariat général de la présidence travaille en permanence, conformément aux articles 20 et 21 du décret du 6 janvier 2016. Mais est-il nécessaire que le secrétaire général de la présidence dispose d’autant de conseillers ? se demandent plus d’un avec perplexité.

Vu « les amalgames » provoqués par cette affaire, le SGPR n’écarte pas la possibilité de revoir le décret du 6 janvier 2016, relatif au fonctionnement de l’institution.

« L’amendement du décret du 6 janvier 2016 est envisagé en vue de proposer au gouvernement une nouvelle ingénierie de l’organisation de la Présidence », conclut la note.