L’enquête visant Eric Ciotti et son ex-épouse, pour cumul d’emplois, classée sans suite

L’enquête visant Eric Ciotti et son ex-épouse, pour cumul d’emplois, classée sans suite

Eric Ciotti, à Paris, le 19 décembre 2023. LUDOVIC MARIN / AFP Barbancourt le rhum des connaisseurs Le Parquet national financier a affirmé, mardi 1er octobre, à l’Agence France-Presse (AFP) avoir classé lundi l’enquête préliminaire visant l’ancien patron des Républicains Eric Ciotti et son ex-épouse Caroline Magne pour des soupçons de cumul indus d’emplois publics. Le PNF

Eric Ciotti, à Paris, le 19 décembre 2023.

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Le Parquet national financier a affirmé, mardi 1er octobre, à l’Agence France-Presse (AFP) avoir classé lundi l’enquête préliminaire visant l’ancien patron des Républicains Eric Ciotti et son ex-épouse Caroline Magne pour des soupçons de cumul indus d’emplois publics.

Le PNF avait ouvert en novembre 2022, en pleine campagne pour la présidence de LR, une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, abus de confiance et recel de ces infractions après la publication d’articles selon lesquels l’ex-épouse d’Eric Ciotti aurait cumulé entre 2008 et 2017 plusieurs emplois à l’Assemblée, à Nice et au département des Alpes-Maritimes.

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« Au terme des investigations, l’infraction est apparue insuffisamment caractérisée », a précisé le PNF. « L’enquête a révélé des variations de rémunération et de quotité de travail importantes et il n’a pas été possible de vérifier le volume horaire effectivement accompli lorsque Mme Magne exerçait comme assistante parlementaire à temps plein [entre janvier 2013 et août 2014] », a souligné le parquet financier.

« Des tâches relevant des missions d’un assistant parlementaire »

« Il ressort néanmoins des éléments recueillis en procédure, notamment des témoignages, que Mme Caroline Magne a bien exercé tout au long de la période des tâches relevant des missions d’un assistant parlementaire », d’après le PNF. « Les investigations ont également confirmé une absence d’autorisation de cumul, susceptible de constituer un manquement administratif, mais qui ne caractérise pas à elle seule une infraction pénale », a encore précisé le parquet.

Le Canard enchaîné avait révélé que Mme Magne aurait cumulé divers emplois auprès du député ou d’alliés politiques : attachée de presse de Christian Estrosi, elle est, en 2007, devenue attachée parlementaire d’Éric Ciotti lorsqu’il a été élu à l’Assemblée, en plus d’un emploi au conseil départemental des Alpes-Maritimes où elle « étend ses compétences » lorsque son époux en prend la présidence, en 2008.

L’article dévoilait aussi qu’elle était devenue directrice adjointe à la mairie de Nice avant d’intégrer l’équipe de pilotage de la communauté urbaine, exerçant ces responsabilités jusqu’en 2011. A l’Assemblée, son contrat a pris fin en 2016 mais elle a également, entre 2014 et 2016, exercé des responsabilités dans la commune de La Colle-sur-Loup, et eu un emploi au diocèse de Nice entre 2012 et 2014, selon Le Canard enchaîné. Le diocèse avait démenti, assurant à l’AFP que Mme Magne avait « occupé un emploi dans un établissement de l’Enseignement catholique des Alpes-Maritimes ».

Après la publication de cet article, M. Ciotti avait expliqué avoir employé Caroline Magne comme collaboratrice parlementaire « à temps très partiel » et « dans le strict respect des lois et règlements ». M. Ciotti et son ex-épouse avaient été entendus en audition libre en décembre 2022.

Le parquet de Nice enquête, de son côté, sur des soupçons de détournement de fonds publics autour de possibles cumuls d’emplois au conseil départemental des Alpes-Maritimes ayant pu bénéficier à Eric Ciotti.

Le Monde avec AFP

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