En conférence de presse, ce mardi 3 juillet, le ministre de la Culture et de la Communication a contesté ce rapport et demandé aux responsables de la Cour de rectifier le tir. “Je n’ai jamais été comptable de deniers publics”, s’est defendu le ministre Guyler C. Delva qui dit avoir bénéficié d’une subvention de l’Etat
En conférence de presse, ce mardi 3 juillet, le ministre de la Culture et de la Communication a contesté ce rapport et demandé aux responsables de la Cour de rectifier le tir.
“Je n’ai jamais été comptable de deniers publics”, s’est defendu le ministre Guyler C. Delva qui dit avoir bénéficié d’une subvention de l’Etat en 2007 dans le cadre d’une enquête que les responsables de l’organisation “SOS journaliste” devait mener autour des questions de journalistes assassinés.
“La commission chargée de ce dossier n’était pas presidentielle. Je mets tout le monde au défi de prouver le contraire”, poursuit le ministre Delva qui invite les responsables de la CSC/CA à corriger cette erreur.
Le titulaire du MCC a également menacé ses détracteurs. Il les exhorte à ne pas insister sur ce dossier au risque de les dénoncer.
Car beaucoup de parlementaires seraient dans la meme situation.
Guyler C Delva s’est gardé, du moins pour l’instant, de révéler des noms.
“Si recevoir une subvention de l’Etat fait d’une personne un comptable de deniers publics, le pays en aurait d’innombrables”, ironise-t-il.
Monsieur Delva a également défendu deux de ses pairs qui sont comme lui en mauvaise posture.
Pour le cas du ministre de la justice et de la sécurité publique, Jean Roudy Aly, il a précisé que ce dernier qui a occupé le poste de directeur général de cette dite institution avant d’être nommé à son actuel poste n’a pas eu à gérer l’argent de l’Etat.
“C’est le ministre qui le fait”, a-t-il dit.
Quant au ministre de l’agriculture, Jean Robert Angrant qui a été agent intérimaire de la commune de carrefour, le numero 1 du MCC a expliqué que ce dernier continue de gérer l’argent du trésor public et n ‘a pas de compte à rendre.
Selon les precrits de la Constitution il devrait le faire en cas de discontinuité.
“Les cinqs ministres nommés suite au remaniement ministériel ont respecté les normes et les principes”, selon Guyler C. Delva, haussant ainsi le ton.
Le numéro 1 du MCC dit reconnaître le pouvoir de contrôle des députés.
Cependant, il a mentionné que le pouvoir de nommination revient à l’exécutif, par conséquent, le sort des 4 ministres indexés par la CSC/CA sera fixé par des membres du gouvernement.
L’independance des trois pouvoirs doit être respectée, a-t-il conclu.