Dans un article publié le vendredi 2 décembre dernier, le journal américain Miami Herald indique qu’en raison de leurs statuts juridiques certaines personnalités politiques haïtiennes ne pourront pas être sanctionnées facilement par les États-Unis.
Plusieurs personnalités ne sont toujours pas sanctionnées par les États-unis, quoique indexée par le Canada pour leur implication dans l’insécurité qui sévit en Haïti. La raison : les Américains constatent que plusieurs noms sur la liste dressée par les Canadiens, bénéficient d’une “protection juridique”, selon Miami Herald.
Le journal souligne que “les États-Unis peuvent facilement sanctionner les ressortissants étrangers vivant sur leur territoire d’accueil sur la base d’informations fournies par les services de renseignement. Mais des sanctions visant ceux qui résident légalement aux États-Unis, indique Miami Hérald, doivent être fondées sur un dossier établi par les forces de l’ordre. Craignant que les concernés ne poursuivent le gouvernement, et occasionnent des litiges.
C’est l’une des raisons qui expliquent que le Canada a été beaucoup plus agressif que les États-Unis dans l’adoption de sanctions contre des politiciens haïtiens véreux, car beaucoup sont des citoyens américains ou des résidents permanents légaux vivant sur le territoire américain.