Jovenel Moïse ne démissionnera que si l’Oncle Sam le veut. Voilà une vérité de La Palice qui n’échappe pas à l’opposition, même si la politique oblige parfois qu’elle feigne le contraire. Qu’elle soit institutionnelle, ‘’béton’’, farouche ou modérée, l’opposition dans sa pluralité n’est pas dupe. ‘’Nèg yo te di ki konn plante bannann nan gen gwo bwa dèyè bannann li’’.
La lutte des opposants quoique légitime, puisque le président gère tout sauf la République, ne fait pas le poids face à l’administration du président-milliardaire, Donald Trump, qui supporte à 100% l’occupant du Palais national.
Primo, un président élu démocratiquement (Jovenel Moïse) qui, sans scrupules, affirme ne pas reconnaitre le gouvernement d’un autre président élu dans les mêmes conditions démocratiques que lui (Nicolas Maduro), rien que pour céder aux caprices du Blanc, mérite tout le soutien de ce dernier.
Secundo, un éventuel départ de Jovenel Moïse, brutal ou ordonné, constituera une mauvaise note dans le bilan de Donald Trump qui est déjà en campagne pour la présidentielle de 2020.
Fort de ces considérations, la conclusion est que : tant que la République étoilée ne lève pas le petit doigt contre le premier citoyen de la Première République nègre, les opposants peuvent manifester 7/7, piller ou faire piller, incendier ou faire incendier autant d’entreprises qu’ils le veulent, empêcher les écoliers d’entrer en classe durant les 189 jours définis dans le calendrier scolaire, ils n’obtiendront pas gain de cause.
En dépit du fait que le pays soit entré dans sa troisième semaine ‘’Lock’’, quand Jovenel Moïse regarde dans un miroir, il ne voit qu’un ‘’ke makak’’.
A l’évidence, le 58ème locataire de ce qui reste du Palais national laisse du temps au temps, sachant que l’énergie de l’opposition radicale est renouvelable et non éternelle.
Un jour la rue se calmera ! affirme Jovenel Moïse les yeux rivés sur le calendrier 2022.
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