Des péniches sur le Regent’s Canal, à Londres, le 26 juin 2020. YUI MOK / AP Une fine couche de givre recouvre la péniche de Hannah Bodsworth, amarrée dans la marina de Springfield, dans l’est de Londres. Mais à l’intérieur, il fait chaud, grâce au poêle à bois. Longue de 13 mètres et large de 2 mètres,
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Une fine couche de givre recouvre la péniche de Hannah Bodsworth, amarrée dans la marina de Springfield, dans l’est de Londres. Mais à l’intérieur, il fait chaud, grâce au poêle à bois. Longue de 13 mètres et large de 2 mètres, l’embarcation contient deux lits à ses extrémités, séparés par une minuscule salle de bains, une cuisine et un salon composé d’une table en bois, de quelques chaises et d’un synthétiseur.
La photographe de 41 ans y vit depuis 2017 avec son fils George, 11 ans. « Après m’être séparée de mon mari en 2015, je me suis retrouvée à louer un appartement qui absorbait tous mes revenus », raconte-t-elle. Travaillant dans le marketing en même temps qu’elle effectuait des études de photographie et élevait seule son fils, la situation est rapidement devenue intenable. « J’étais complètement cramée. Je ne voyais plus mon fils et mon travail en pâtissait. » Elle investit alors ses 18 000 livres (21 500 euros) d’économies dans l’achat d’une péniche, qu’elle rénove pendant plusieurs mois pour la rendre habitable. Ses frais mensuels (électricité, bois, charbon, gaz, licence de navigation et frais d’amarrage) s’élèvent désormais à 661 livres, soit 870 livres de moins que dans sa vie antérieure.
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