Le palais omnisports de Paris-Bercy (Accor Arena) lors du match entre Arthur Fils et Marin Cilic, le 29 octobre 2024 à Paris. DIMITAR DILKOFF / AFP En ce mois d’octobre, le palais omnisports de Paris-Bercy organise un pot de départ. Pour la 39e et ultime fois, l’enceinte parisienne accueille entre ses murs le Masters 1000 de Paris, l’un
En ce mois d’octobre, le palais omnisports de Paris-Bercy organise un pot de départ. Pour la 39e et ultime fois, l’enceinte parisienne accueille entre ses murs le Masters 1000 de Paris, l’un des tournois les plus importants du calendrier de la petite balle jaune. Et au milieu des stars du circuit, les Français n’ont pas manqué leur dernier rendez-vous avec la célèbre salle : cinq d’entre eux se sont qualifiés pour les huitièmes de finale, qui débutent jeudi 31 octobre.
L’enterrement prend donc des airs de souffle nouveau pour un tennis tricolore plus habitué aux pétards mouillés qu’aux feux d’artifice ces derniers temps. En 2023, Ugo Humbert avait été le seul Bleu à remporter un match dans le tableau principal du désormais nommé Rolex Paris Masters, et avait été éliminé dès le suivant. Cette fois, le Messin n’a pas fait de détail au deuxième tour, écrasant promptement l’Américain Marcos Giron sur l’exigu court numéro un (6-3, 6-2).
Ugo Humbert avait une motivation toute particulière au moment de poser le pied sur le court : le terrain justement. « Je suis numéro un français. Je méritais de jouer sur le [court] central de Bercy. J’attendais ça depuis le début de l’année. C’est mon tournoi préféré. J’étais forcément déçu de la programmation et un peu surpris », a-t-il expliqué en conférence de presse. Amateur – et animateur – des ambiances surchauffées, Ugo Humbert trouve son bonheur sur le court central, où les spectateurs sont toujours prompts à pousser les Français. Moins sur les deux annexes.
Leur taille (moins de 2 000 places en tout pour les deux) détonne pour un tournoi de cet acabit – le deuxième plus haut niveau après les quatre du Grand Chelem. Et leur hauteur sous le plafond ne remplit pas les critères de l’ATP. Si l’instance régissant le circuit masculin fermait les yeux jusque-là en offrant au tournoi parisien une dérogation ces dernières saisons, elle n’en aura bientôt plus besoin. A compter de l’an prochain, « Bercy » fait ses cartons, direction l’immense Paris La Défense Arena et ses 40 000 places (en dispositif concert).
La relève française brille
Le déménagement à Nanterre s’accompagne d’une vague de souvenirs. « C’est vraiment particulier comme court. Il se passe souvent des choses un peu étonnantes, ici, à Bercy, se remémore Adrian Mannarino, lui aussi qualifié pour les huitièmes pour sa treizième participation. Quand je pense à Bercy, je pense vraiment au court central. »
Il vous reste 57.85% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Laisser un commentaire
Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *