L’intention des opposants était déjà soupçonnée, mais il a fallu attendre qu’Eric Jean-Baptiste le confirme.

En effet, le secrétaire général du RDNP qui a participé à une rencontre avec les membres de l’opposition radicale a vendu la mèche, ce mardi, lors d’une interview accordée à Radio Vision 2000.

Selon le successeur de Mirlande H. Manigat au Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes, les opposants qui appellent à la manifestation non-stop ne veulent qu’une seule chose: chasser Jovenel Moïse du pouvoir, prendre sa place et s’octroyer l’amnistie générale.

Autant dire que les “vouleurs” d’hier veulent se protéger, selon Éric Jean-Baptiste.

La demande incessante du procès PetroCaribe, cristallisée par des manifestations violentes dans les rues, n’est qu’un prétexte pour des politiciens avides ou nostalgiques du pouvoir de retourner sur la scène politique.

La question d’amnistie générale a été évoquée lors de la réunion de l’opposition tenue récemment à l’hôtel Royal Oasis.

À cette réunion ont pris part: Youri Latortue, Nenel Cassy, Anthony Barbier, Me Arsen, entre autres.

Offusqué, Éric Jean-Baptiste qualifie de manœuvres politiques orchestrées par l’opposition dont la politique se résume à la fameuse expression “ôtes-toi que je m’y mettes”.

Reconnaissant que cette révélation peut lui coûter la vie, l’homme d’affaires se désole que des politiciens soutenus par des entrepreneurs bloquent le pays où la misère fait rage rien que pour leurs propres intérêts.