On flaire déjà l’odeur du chaos. Le groupe des quatre sénateurs de l’opposition qui jusqu’ici s’était tu sur la nomination du Premier ministre, Fritz William Michel, vient de menacer la ‘’paix apparente’’ installée dans le pays depuis que les mobilisations de rues se sont essoufflées.
Dans une lettre datée du 25 juillet 2019 adressée au président du Sénat de la République, Carl Murat Cantave, les sénateurs de l’opposition accusent ce dernier d’avoir choisi un Premier ministre pour le pays de manière arbitraire et unilatérale. Messieurs Jovenel Moïse et Gary Bodeau sont les co-auteurs ou complices de cet acte que désapprouvent les élus-opposants.
Pour rejeter le choix du nouveau PM, la bande à Antonio Chéramy dit Don Kato sort les mêmes alibis :
-La démission du président Jovenel Moïse ;
-La réalisation du procès PetroCaribe ;
-La tenue d’une Conférence Nationale Souveraine ;
-Le jugement des auteurs des massacres de La Saline ;
-La mise en place d’un Gouvernement de transition ;
-L’adoption de mesures d’urgence afin de soulager la souffrance de la population.
S’érigeant en Dons Quichottes, les sénateurs-opposants issus de la mouvance qui symbolise l’échec (Lavalas), tentent de faire la leçon à l’équipe au Pouvoir qui, selon eux, serait seul responsable de la crise multiforme qui ronge le pas.
Ils prétendent vouloir combattre un système dont ils sont essentiellement concepteurs. ‘’Nous refusons de nous associer à pareille entreprise’’, écrivent-ils. Pour qui a le nez fin, cette affirmation exsude une odeur nauséabonde. Le partage du gâteau a mal tourné, déjà ça sent le soufre ! Au Sénat de la République, le même scenario macabre est annoncé. Les perturbateurs sont dans la ville ! Adieu petite paix d’esprit !
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