Le gouvernement haïtien en collaboration avec la section des Droits de l’Homme de la MINUJUSTH et le programme des Nations Unies pour le Développement, a organisé, ce mardi 30 juillet, un atelier de consultation portant sur le rapport de mi-parcours de l’examen périodique universel des droits de l’Homme en Haïti.
Cet atelier a réuni en majeure partie des acteurs de la société civile qui se proposent de passer en revue les réalisations de l’Etat haïtien en matière des Droits de l’homme conformément aux exigences faites par l’ONU à ces Etats membres.
‘’ Nous avons signé, ratifié des instruments internationaux. Nous sommes tenus de les respecter, les mettre en conformité avec la constitution haïtienne‘’, fait remarquer le protecteur du Citoyen Renan Hedouville.
Les autorités haïtiennes travaillent dans le but de continuer à faire respecter le Droit de l’Homme en Haïti, rassure Stéphanie Auguste. La Ministre déléguée auprès du Premier ministre, en charge des Droits humains et de la lutte contre la pauvreté extrême, en a profité pour rappeler que l’Etat haïtien a pris des mesures afin de faire appliquer les recommandations de l’ONU, acceptées par Haïti, en vue de faire respecter les droits de l’Homme depuis la mise en place de l’EPU.
Elle cite en exemple l’élaboration d’un plan d’action pour la mise en œuvre des recommandations de l’EPU, la désignation du ministre délégué de droit de l’homme et la création du Comité Interministériel des Droits de l’Homme avec pour mission d’harmoniser les politiques publiques dans le domaine des Droit de l’Homme.
A ce propos, le protecteur du citoyen exhorte l’Etat haïtien à doter le CIDH des moyens pouvant le permettre de mener sa mission à bien dans le pays. Madame Auguste répond à l’appel et assure que les plus hautes autorités de l’Etat feront le nécessaire pour arriver à cette fin.
Cet atelier de consultation devra permettre à l’équipe technique de la commission interministérielle aux Droits de la personne de finaliser le document relatif au rapport de mi-parcours de l’EPU que les autorités haïtiennes devront par la suite soumettre à la commission des Droits de l’homme de l’ONU.