Ligue 1 : le PSG enchaîne un deuxième succès consécutif, le Parc des Princes rend hommage à Donnarumma

Ligue 1 : le PSG enchaîne un deuxième succès consécutif, le Parc des Princes rend hommage à Donnarumma

Le capitaine du PSG, Marquinhos, soulève la Supercoupe d’Europe, l’un des cinq trophées remportés par le club dans l’année, au Parc des Princes à Paris, le 22 août 2025. FRANCK FIFE / AFP Une soirée de gala, sans le score fleuve qui va avec. Mais si le Paris Saint-Germain (PSG), au quasi complet, s’est seulement imposé

Le capitaine du PSG, Marquinhos, soulève la Supercoupe d’Europe, l’un des cinq trophées remportés par le club dans l’année, au Parc des Princes à Paris, le 22 août 2025.

Une soirée de gala, sans le score fleuve qui va avec. Mais si le Paris Saint-Germain (PSG), au quasi complet, s’est seulement imposé 1-0, vendredi 22 août, face à Angers (SCO) pour sa première de la saison au Parc des Princes, il s’est montré convaincant pour s’offrir un deuxième succès en championnat, en ouverture de la 2e journée de Ligue 1.

Le rodage de début de saison, que l’on attendait long après la fin tardive du glorieux exercice précédent, n’aura finalement pas duré. L’équipe de la finale victorieuse de Ligue des champions le 31 mai dernier, alignée presque telle quelle par l’entraîneur, Luis Enrique, a montré qu’elle n’avait rien oublié de ses principes et de leur exécution. Seuls manquaient Gianluigui Donnarumma, sur le départ après le recrutement de Lucas Chevalier dans les buts, et Khvicha Kvaratskhelia, gêné à une cuisse et préservé.

Dans une ambiance de feu entretenue par des supporters fêtant leurs champions d’Europe, le pressing a été d’emblée tout autre que lors des rencontres face à Tottenham en Supercoupe d’Europe (2-2, victoire aux tirs au but) et à Nantes en ouverture du championnat (1-0).

Le PSG s’est montré aussi implacable dans sa possession du ballon qu’il y a quelques mois, Angers ne parvenant que très rarement à partir en contre-attaque, comme à la 13e minute avec la reprise ratée de Sidiki Cherif ou à la 68e minute avec le flirt avec le poteau d’une frappe de Yassin Belkhdim.

Dembélé manque un pénalty

En revanche, bien regroupé, le SCO a souvent mis en échec les attaques placées des Parisiens, qui ont tenté de s’en remettre aux frappes lointaines comme Désiré Doué (33e) et Ousmane Dembélé (40e, 50e). Le candidat au Ballon d’Or, qui sera décerné dans un mois jour pour jour, essayait ainsi de purger sa frustration, après un pénalty manqué, tiré en force au-dessus de la barre transversale (27e). Vitinha, tireur désigné de la saison passée mais qui reste sur deux échecs aux tirs au but contre Tottenham et contre Arsenal en demi-finale de Ligue des champions en mai dernier, semblait avoir facilement laissé la place à son coéquipier. L’échec de Dembélé, vendredi, qui a déclenché la bruyante déception du Parc, pourrait entretenir le débat à l’avenir.

« C’est moi qui choisis, c’est moi le boss, a répondu Luis Enrique. On a la capacité pour gérer ça, on a les buteurs, et c’est normal, les joueurs peuvent rater, on a beaucoup de joueurs qui peuvent tirer les pénaltys. »

Le PSG ne s’est pas découragé et a fait la différence en début de seconde mi-temps. Avec son sang-froid désormais coutumier à la finition, Fabian Ruiz a repris d’une frappe sèche un ballon mal repoussé par les Angevins après un centre de Désiré Doué. Les redoublements de passe dans les petits espaces ont ainsi fini par produire leur effet. Le même Ruiz a bien failli marquer un doublé mais il a trop croisé sa tête (77e) puis touché le poteau (83e).

« On doit oublier rapidement ces cinq trophées »

Lucas Chevalier, attendu pour sa première au Parc, a eu une soirée tranquille, et a été chaleureusement salué par les supporters. Il y eut seulement un flottement lorsque le clip d’annonce des joueurs juste avant leur rentrée sur la pelouse a montré en gros plan un certain Gianluigi Donnarumma.

Le gardien italien, dont la future destination n’est pas encore connue, était absent du groupe pour la troisième fois consécutive. Il y a une semaine et demie, se disant « déçu et attristé », il avait dit espérer « avoir l’occasion de regarder une dernière fois les supporteurs du Parc des Princes dans les yeux et [leur] dire au revoir comme il se doit ».

Vendredi, en habits de ville, Gianluigi Donnarumma s’est avancé escorté de ses coéquipiers et du staff vers la tribune des ultras d’Auteuil puis vers la tribune Boulogne. Il y a été longuement salué et ses coéquipiers ont mis un point d’honneur à l’entourer et l’enserrer. Puis il a été applaudi par l’ensemble du stade.

Le PSG a par ailleurs exposé sur la pelouse les cinq trophées gagnés au cours d’une année 2025 historique : Ligue des champions, Supercoupe d’Europe, Ligue 1, Coupe de France et Trophée des champions.

« On doit oublier rapidement ces cinq trophées parce que ça appartient au passé et il faut se tourner vers l’avenir », a néanmoins tempéré Luis Enrique en conférence de presse. « Notre motivation est de lutter pour gagner ces trophées encore », a-t-il ajouté.

Le Monde avec AFP

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