Des affrontements entre deux groupes de supporters du Paris FC ont éclaté vendredi à Paris, faisant quatre blessés par arme blanche à l’issue de la rencontre de Ligue 2 opposant le club parisien à Rodez, a appris l’Agence France-Presse (AFP) samedi 2 novembre de source policière. Sept personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, selon cette
Des affrontements entre deux groupes de supporters du Paris FC ont éclaté vendredi à Paris, faisant quatre blessés par arme blanche à l’issue de la rencontre de Ligue 2 opposant le club parisien à Rodez, a appris l’Agence France-Presse (AFP) samedi 2 novembre de source policière. Sept personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, selon cette source. Si le pronostic vital n’est pas engagé, aucune autre indication n’a été donnée sur l’état de santé des quatre blessés qui ont été transportés en milieu hospitalier.
Les affrontements ont eu lieu vendredi vers 22 h 30 aux abords du stade Charléty (13e arrondissement de Paris) à l’issue de la rencontre qui s’est soldée par un nul (3-3) entre les deux équipes. Selon le parquet de Paris, parmi les sept personnes interpellées, deux ont moins de 18 ans. Parmi les victimes, deux sont en urgence relative, deux autres en urgence absolue. L’enquête en cours est ouverte pour tentative d’homicide et a été confiée samedi en fin de matinée à la police judiciaire, selon le parquet.
« Une bande de voyous »
Parmi les interpellés figure « un responsable connu de nos éléments de sécurité depuis longtemps et qu’on empêche de rentrer au stade », a indiqué à l’AFP le président du Paris FC Pierre Ferracci. Selon lui, « une bande de voyous, dont on a empêché les principaux acteurs de rentrer dans le stade, a attendu les Ultras Lutetia, un groupe pacifique, à la sortie du match et les a agressés ». « Heureusement les Lutetia étaient là en grand nombre et les ont mis en fuite, autrement cela aurait pu être beaucoup plus grave », a-t-il complété.
Au-delà de la procédure judiciaire engagée, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, « tirera toutes les conséquences et avec la plus grande fermeté au plan administratif de cette rixe entre deux groupes antagonistes de supporters du Paris FC », a annoncé la préfecture de police.
La famille Arnault – dont le patriarche est Bernard Arnault, PDG de LVMH – a annoncé mi-octobre être entrée, avec sa holding Agache, en « négociations exclusives en vue de l’acquisition d’une participation majoritaire dans le Paris FC ». Avec ce rachat, le Paris FC pourrait ainsi devenir le deuxième grand club de football de la capitale avec le Paris Saint-Germain.
Pierre Ferracci a assuré qu’il n’était « pas inquiet » concernant l’image de son club vis-à-vis des investisseurs qui « connaissent le monde du foot et sont très attentifs à ce qu’on prenne toutes les mesures adéquates » pour « mettre ces individus hors d’état de nuire ».
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