« Maria » : La Callas au crépuscule de sa vie

« Maria » : La Callas au crépuscule de sa vie

Maria Callas (Angelina Jolie) dans « Maria », de Pablo Larrain. NETFLIX Après Bob Dylan (Un parfait inconnu, de James Mangold, sorti le 29 janvier), Maria Callas à présent. Ainsi vont les biopics, résolument à l’assaut des sommets. Les pentes y sont d’autant plus glissantes, les défis plus glorieux. Ici, Maria Anna Cecilia Sofia Kalogeropoulos, dite Callas, née

Maria Callas (Angelina Jolie) dans « Maria », de Pablo Larrain.

Après Bob Dylan (Un parfait inconnu, de James Mangold, sorti le 29 janvier), Maria Callas à présent. Ainsi vont les biopics, résolument à l’assaut des sommets. Les pentes y sont d’autant plus glissantes, les défis plus glorieux. Ici, Maria Anna Cecilia Sofia Kalogeropoulos, dite Callas, née le 2 décembre 1923 à New York, morte le 16 septembre 1977 à Paris. Diva adulée côté scène, vie ravageuse côté cour. Enfance malheureuse dans un foyer brisé. Retour en Grèce avec sa mère et sa sœur en 1937. Premiers pas professionnels sous l’occupation italo-allemande. Retour aux Etats-Unis en 1945. Assomption en Italie, sous la direction du chef d’orchestre Tullio Serafin, où il devient clair que se conjuguent en elle une voix et une présence à nulles autres pareilles.

Une carrière exceptionnelle s’ensuit, marquée, sur le plan privé, par sa rencontre amoureuse et tourmentée avec le milliardaire Aristote Onassis (1906-1975), qui finit par la quitter pour Jacqueline Kennedy (1929-1994). Brisée, sa voix trop tôt perdue, elle met fin à sa carrière en 1965, s’installe à Paris. Dix ans plus tard, la voici recluse dans son vaste appartement de l’avenue Georges-Mandel, en proie à la solitude et aux pensées funèbres, elle qui fut une déesse, elle qui le sait, et qui feint de ne pas le regretter.

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