Les sorties fracassantes de l’ancien sénateur Edwin Zenny qui qualifie le président de la République, Jovenel Moise, de tous les noms ne sont pas innocentes. L’incompétence du locataire du Palais national, toujours mise en exergue par Edo Zenny, n’est que l’arbre qui cache la forêt.
En effet, l’animosité de l’ex-parlementaire contre Jovenel Moïse est née depuis que le ministère de l’économie et des finances a annulé certains privilèges douaniers dont disposait M. Zenny de la part de l’État.
Selon certaines informations émanant d’une source digne de foi, Edo Zenny importe et vend des véhicules de marque Toyota (modèles communément appelés Zo reken), notamment à des parlementaires à des prix plus abordables que le concessionnaire de voiture de la même marque, HINOTO S.A.
Ce qui a créé un conflit entre les responsables de cette entreprise commerciale et l’homme d’affaires de Jacmel, accusé par ceux-ci de dumping et de compétiteur déloyal.
Toujours d’après notre source, l’affaire a été portée par devant le président de la République qui aurait favorisé les responsables de HINOTO S.A aux dépens de son ancien allié, ex-chef de campagne dans le Sud-est, occasionnant ainsi l’annulation des privilèges douaniers dont bénéficiait celui-ci.
Depuis, Edwin Zenny a une dent contre Jovenel Moïse contre qui il est passé en opposition.
Voilà pourquoi l’ancien parlementaire ne manque jamais de critiquer vertement le président de la République qui pour lui fait figure de traitre et de bluffeur.
Rappelons qu’Edwin Zenny, homme d’affaires, avait affiché cette même rage contre l’ancien Premier ministre, Laurent Lamothe, qui avait fait choix d’acheter des motocyclettes chez un concessionnaire autre que lui.