Mobilisation: les autorités judiciaires entendent traquer des auteurs d’actes de violence

Mobilisation: les autorités judiciaires entendent traquer des auteurs d’actes de violence

Les autorités judiciaires annoncent la poursuite des auteurs présumés d’actes de violence et de troubles à l’ordre public à travers le pays enregistrés ces derniers jours lors des mouvements de rues, informe le bureau de la communication du gouvernement, ce vendredi 8 novembre à travers une note de presse.

À cet effet, des mandats d’amener ont été lancés contre les nommés Shelove ainsi connu (Gressier), Maxo Guerrier (Arcahaie), Valéry Révolus (Gressier), Robens Nelson (Gressier), Wilfrid Barthelmy (Gressier) pour pillage, association de malfaiteurs, vol à main armée, destruction de biens au préjudice de l’Etat, lit-on dans la note.

Poursuivant ce même but, le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première instance de Port-au-Prince a instruit le responsable de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) de diligenter des enquêtes relatives à ces actes de violence et la tentative d’incendie de l’Ambassade du Canada à l’occasion de la manifestation du dimanche 27 octobre 2019.

Des présumés coupables de cet incident sont déjà en mauvaise posture
des avis de recherche ont déjà été émis contre les nommés Killick et Kadafi, ainsi connus, présumés auteurs de ces actes.

Le Commissaire du Gouvernement a également ordonné à la DCPJ de lancer un avis de recherche contre le nommé Wilkenson Benjamin, auteur présumé des actes de violence et tentative d’assassinat contre le Directeur général du CNE, Kenton Louis au niveau de l’Arcahaie.

De son côté, la DCPJ a été instruite d’enquêter sur l’incident produit à Pétion-ville le dimanche 20 octobre 2019 à la rue Lamarre lors de la manifestation conduite par le prophète Mackenson Dorilas au cours de laquelle plusieurs personnes ont été blessées dans le cadre d’un accident de la route.

Dans une autre note sortie le même jour le gouvernement a annoncé qu’ il prendra des mesures afin de permettre à la population de vaquer librement à ses occupations.

Dans une note publiée ce vendredi, le Conseil National de Télécommunication (CONATEL), appelle les responsables de media à contribuer à une société démocratique et paisible plutôt que d’utiliser la radiodiffusion pour inciter à la violence.

Evoquant le décret du 12 octobre 1977 accordant à l’Etat Haïtien le monopole des services de télécommunications, le CONATEL enjoint aux opérateurs de radiodiffusion à cesser toutes opérations et déclarations incitatives, ne pas diffuser en direct ; des scènes de violences aux heures de grande écoute afin de protéger les mineur et d’œuvrer à l’établissement d’un État démocratique basé sur le respect des lois.

Le CONATEL n’écarte pas la possibilité d’appliquer, par le biais de son organe exécutif, les dispositions du 3ème alinéa de l’article 139 du décret du 12 octobre 1977 relatif à l’infraction commise par l’intermédiaire d’un service de radiodiffusion.