Le leader auto-proclamé de l’opposition, l’ancien sénateur Moïse Jean Charles, a annoncé la semaine dernière un calendrier de manifestations sur plusieurs départements du pays. L’objectif demeure inchangé : contraindre le président Jovenel Moïse à abandonner le pouvoir.
Mais qu’en est-il exactement sur le terrain? Que ce soit à Port-au-Prince, au Cap-Haïtien ou à Port-de-Paix, il n’y avait que très peu de personnes à suivre le mot d’ordre lancé par le chef de file de Pitit Dessalines. A Jérémie, dans le département de la Grand’Anse, seulement une vingtaine de compatriotes ont été remarqués dans les rues de la ville pour manifester contre le pouvoir en place.
Faut-il rappeler que l’ancien candidat à la présidence de Pitit Dessalines n’est pas à sa première déconvenue dans le cadre de sa tentative de provoquer le déraillement du train de la Caravane du Changement et de la
Présidence elle-même. Après avoir été mis à la porte de l’opposition dite «plurielle et démocratique», l’ancien sénateur du Nord a surestimé ses capacités de mobilisation en croyant vouloir porter tout seul la population à suivre son sillage en manifestant contre le Président Jovenel Moïse.
L’échec cuisant de ces nouvelles manifestations, en dépit du fait que le dossier PetroCaribe avait été utilisé maladroitement comme prétexte pour encourager la participation populaire, prouve une fois de plus que l’opposition est toujours incapable de proposer une véritable alternative au peuple haïtien sinon d’appliquer son propre agenda subversif.