Par : JEAN RENEL SỂNATUS
Doctorant en Droit public, 3ème année
Extrait de ma thèse : La zombification à l’épreuve du Droit
Réalisée en cotutelle
De : l’Université Paris Saclay,
École doctorale Droit, Économie et Management (DEM), Paris, France
Laboratoire de Droit des Affaires et Nouvelles TechnologiesDANTE-UVSQ
Et
L’Université d’État d’Haïti
Ecole doctorale de la Direction des Etudes Post- Graduées (DEP), Port-au-Prince, Haïti
Laboratoire des Sciences Economiques et Juridiques (LASEJ), Port-au- Prince, Haïti
(Tous droits réservés)
Il est relayé partout que la zombification est un phénomène typiquement haïtien. Certains vont jusqu’à étiqueter Haïti comme « Pays des zombis ». La zombification est ce phénomène par lequel un individu est déclaré décédé, inhumé au vu de tous, est réveillé de son état léthargique pour être soumis à des situations et travaux analogues à ceux de l’esclave colonial, ce, pour le compte de tiers.
Pratique associée à la sorcellerie haïtienne, la zombification estle phénomène au cours duquel sa cible, préalablement déclarée morte, sans l’être en réalité, est inhumée, puis exhumée, revenue à la vie et convertie en zombi. Le zombi haïtien est fait de chair et d’os, dans la forme humaine, mais complètement déshumanisé, contrôlé, sans volonté, réduit en état d’hébétude(état limite), puis en servitude pour le reste de sa vie, sauf décision contraire de son maître. Elle est l’expression de l’extension fragile mais poussée d’une mixture de l’ethnobiologie toxique haïtienne incluant la phytocénose et la zoocénose ou (zoonose) toxiques, dans laquelle est mêlée la sorcellerie qui fait l’usage de procédés magico-religieux pour réduire l’être humain en un état de non-être, d’existant sans existence. Ce zombi se diffère de celui de l’industrie des films occidentaux. Il est réel.
Les faits de la zombification, tels que ci-haut décrits, frisent la violation d’une kyrielle d’infractions comme des menaces de mort, séquestration, association de malfaiteurs, violation de sépulture, traite des personnes, empoisonnement et autres. Contrairement à ce que pense l’ancien numéro 1 du vodou haïtien Max Beauvoir, qui interprète ces faits comme le témoignage du respect dû à la vie des individus, par sa nature et les conséquences néfastes qu’elle charrie pour la société et la famille frappée, la zombification s’apparente à un crime odieux, pire que la mort, vu que plus est, elle dépouille sa cible de la dignité inhérente à la personne humaine et met sa victime en situation de l’indisponibilité de l’état de sa personne.
Pour démonter la thèse voulant faire croire que la zombificationest d’origine haïtienne, nous vous proposons nos argumentairesen trois (3) temps.
1. William Shakespeare et les idées de la zombification en 1536
On estime que la pièce Roméo et Juliette de Shakespeare [qui aurait été montée en Inde] a eu une grande contribution dans la construction de l’imaginaire occidental sur la zombification. Romeo et Juliette sont respectivement fils et fille de deux (2) familles divisées par des antécédents haineux, farouches et historiques qui se vouent entre elles et font d’elles des ennemis, à savoir les familles Capulet et les Montaigu. Roméo, par-dessus la haine familiale, est tombé amoureux de Juliette, une nouvelle qui ne manquerait pas de choquer les deux (2) familles, lorsqu’avant, il ne voyait que Rosaline qu’il a dû laisser tomber au profit de Juliette.
À un festin de la famille Capulet, en l’honneur des seize ans de Juliette, ils ont échangé et dans l’indifférence la plus totale de la guerre que se livrent leurs familles. Les deux jeunes ont résolu de mettre ensemble leur vision de couple. Roméo obsédé et Juliette acquise se marient dans la discrétion, la plus totale.
L’auteur confie que :
« L’amour fou de Roméo et Juliette brave tous les interdits. Unis en secret par Frère Laurent, ils sont maintenant époux devant Dieu, car Romeo et ses amis décident de jeter la prudence sur le vent et d’écraser la fête en masques. »
Entre-temps, la haine des deux familles alla s’amplifier avec le dernier duel entre Mercutio et Tybalt qui se disputaient dans la rue et se sont pris dans un corps à corps à l’issue duquel Mercutio est tué. Pris de chagrin et de colère, Roméo tue Tybalt, le cousin de Juliette, agresseur de son ami Mercutio, cousin de sa jeune épouse. Par décision supra-juridictionnelle du Prince, Romeo a été, pour ce meurtre, condamné à l’exil (à Vérone), ce qui fut considéré d’alors comme la peine capitale prononcée contre le jeune marié.
Alors que le père de Juliette continue à s’imposer pour que sa fille épouse le comte de Paris, Juliette, fraîchement unie dans les liens du mariage, à l’insu de ses parents, sollicita l’aide du frère Lawrence, un magicien, à qui elle exposa son désespoir face à l’arrêt d’exil pris contre son conjoint. Celui-ci, pour aider Juliette, lui proposa de simuler sa mort par l’ingurgitation d’une substance capable de lui provoquer un état léthargique à la suite duquel elle sera inhumée, puis réveillée, dans la perspective de rejoindre son mari exilé pour la continuation de leur aventure amoureuse. Comme programmé, une potion a été administrée à Juliette, ce qui l’a fait tomber dans un état léthargique profond, simulant l’apparence de la mort pendant 42 heures et son décès est déclaré. Inhumée dans le tombeau de sa famille, le frère Lawrence, comme planifié, se charge de la réveiller dans le but de la convoyer et de l’amener aux bras de son amour.
Roméo, n’ayant pas été participé à ce plan, persuadé de la mort de sa bien-aimée et incapable de vivre ce deuil, a décidé, pour surmonter la douleur de cette séparation, en un premier temps, de se recueillir devant la mémoire de Juliette. Pour ce faire, il s’est transporté sur le sépulcre de Juliette où il s’est rendu à l’évidence que son épouse est bel et bien morte et décide de mettre fin à sa vie par empoisonnement.
À son tour, Juliette, réveillée de sa léthargie, constatant la dépouille de son bien-aimé Romeo, a saisi son poignard, se perça le sein et s’est ainsi suicidée.
Dans cette pièce à destin funeste, des éléments du processus de la zombification sont relevés. Prenons à titre d’exemple la potion consommée qui a plongé Juliette dans l’état léthargique de 42 heures d’une part ; et de l’autre, le réveil de Juliette de cet état léthargique aux fins de la retourner vivante à son mari, de son lieu d’exil. Cette pièce[1] datée de 1536 ne peut-elle pas, en fait, être considérée comme l’une des premières de la littérature occidentale qui alla encrer des pratiques sociales et du coup extraire les pratiques de la zombification de l’origine haïtienne qui leur est prêtée ? Si tel est le cas, n’aurait-on pas droit de conclure à une escroquerie intellectuelle quant à une certaine tendance de vouloir attribuer l’origine de la zombification à Haïti ?
2. La zombification, depuis la traite négrière transatlantique
Eric de Rosny a corroboré les avancées de M. Hurbon. Il fait état de l’existence de zombis à Douala, au Cameroun, depuis la période de la traite négrière.
Dans son ouvrage titré Les yeux de ma chèvre, De Rosny avoue que la vente des esclaves et des zombis se faisait au port d’embarcation vers le nouveau monde à Douala, et que les deux espèces ou fonds de commerce furent utilisés à de mêmes fins.
Le Camerounais Abe Claude, docteur en anthropologie, a affirmé que dans le dialecte des communautés Betí, au sud du Cameroun, on retrouve la trace des pratiques sorcellairesconsistant à jeter de mauvais sorts sur des riverains, soit le Kong. La personne ciblée est constatée ou déclarée décédée, pour être ensuite réveillée parmi les cadavres et soumise à des travaux involontaires et non payés, au profit de tiers. Dans ce milieu, un riverain dont la richesse augmente de manière exponentielle sans une entreprise visiblement retracée est perçu comme pratiquant de ce phénomène, en raison du fait qu’il s’enrichit trop vite, ou sans qu’on perçoive très bien la source de ses revenus. Cette perception est renforcée quand, dans l’entourage immédiat de celle-ci, on avait enregistré des pertes en vies humaines.
Abbé Claude conclut que ‘‘cette description semble évoquer un écho du phénomène de l’esclavage, surtout dans sa forme de traite négrière transatlantique [2]’’.
Sur l’origine des pratiques de zombification, Laënnec Hurbon, dans Le Barbare imaginaire, a avancé qu’elle n’a rien spécifiquement à voir avec Haïti. Il rapporte que cette croyance selon laquelle des individus apparemment morts, inhumés peuvent être déterrés pour être faits zombies, aurait tiré son origine de l’Afrique centrale, chez les Bakweri du Cameroun Ouest. Le sociologue relate qu’Edwin Adener a fait état de l’existence de zombi avant 1840, soit avant la fin de la traite négrière.
3. Les préalables zombificatoires, déjà dans le Code pénal haïtien de 1835
Le code pénal de 1835, adopté 31 ans après l’indépendance nationale d’Haïti acquise par des anciens esclavesmajoritairement illettrés, reconnu pour être une copie conforme du code pénal napoléonien de 1810, dispose en son art 246, quirenforce l’art 301 du premier:
« Est qualifié d’empoisonnement tout attentat à la vie d’une personne par l’effet de substances qui peuvent donner la mort plus ou moins promptement, de quelque manière que ces substances aient été employées ou administrées, et quelles qu’en aient été les suites. [Ajout dans celui d’Haïti] Est aussi qualifié d’attentat à la vie d’une personne par empoisonnement l’emploi qui sera fait contre elle de substances qui, sans donner la mort, auront produit un état léthargique plus ou moins prolongé, de quelque manière que ces substances aient été employées et quelles qu’en aient été les suites. Si, par suite de cet état léthargique, la personne a été inhumée, l’attentat sera qualifié d’assassinat ».
M. Emmanuel Jeanty, juriste et chercheur haïtien questionne, à bon droit, les dispositions de cet article. On dit à bon droit, car le Code pénal régit des faits et des comportements sociaux. Il prescrit les interdits préjudiciables aux personnes et aux biens. Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, le deuxième paragraphe de l’article traite des préalables ou des faits préparatoires à la zombification en disant ‘‘Quelles qu’en aient été les suites’’.
Alors, trente-et-un (31) ans après son indépendance contestée par les grandes puissances d’alors, la jeune nation qui s’attendait à un éventuel et brutal retour du colonisateur qui ne digérait pas la perte de la colonie dite la plus prospère de l’Amérique, pouvait-elle avoir à l’esprit de légiférer sur un phénomène non-expérimenté comme la zombification ?
J’ai développé et démontré dans ma capsule Parle-en-thèse # 2, que la zombification fut utilisée durant la période esclavagiste,comme une arme de résistance. Les données ethnographiques recueillies révèlent que le français Victor Thérèse Charpentier d’Ennery, ancien gouverneur des colonies françaises, fut listé parmi les premiers colons frappés par le phénomène de la zombification à Saint Domingue (actuelle Haïti). L’histoire française rapporte, cependant, qu’il a été assassiné dans le nord de Saint-Domingue (actuelle commune d’Ennery), sans faire état de la nature des armes et manœuvres de cet assassinat, alors qu’on retient qu’il a été transporté d’urgence à Port-au-Prince pour recevoir des soins nécessaires à son cas. Il succomba et fut inhumé au cimetière de Sainte-Anne avec des suites horribles. Donc, il est concluant que la zombification a été une arme détectée dans la colonie bien avant l’indépendance nationale.
Ce phénomène est prêté historiquement, culturellement et du point de vue de croyance à Haïti et à sa religion populaire, le vodou. Haïti est indépendante le 1er janvier 1804. S’il est une évidence que la zombification fut utilisée comme arme dans le cadre de luttes et résistances anti-esclavagistes, on doit, cependant, reconnaître que le phénomène ne fut pas ignoré par les indigènes et ces pratiques les a accompagnés jusqu’après l’indépendance nationale. Haïti a hérité desdites pratiques et les a nourries, au point qu’on lui en attribue, à tort, un droit d’auteur ou un brevet d’invention dudit phénomène. A ce propos, Atti Max BEAUVOIR, explique :
« Naturellement, quand on retrouve une personne qui a un penchant à faire du mal on l’arrête, ce qui est différent des principes du monde occidental qui emprisonne la personne pour un certain temps. Pour nous vodouisants, en retirant le « petit bon ange » de la personne, on lui enlève le penchant à faire du mal. Donc cette personne qui devient zombi ne peut plus faire du mal et c’est une façon de la corriger de ces mauvaises tendances. C’est une façon très pratique, et je pense que c’est très bien, en particulier en Haïti, bien que notre système de justice ne soit pas très articulé. Mais aux Etats-Unis, au Canada et en France, ils font venir la personne et jugent cet individu. Dans ces jugements il y a toujours un verdict ; ils condamnent le coupable soit à perpétuité ou à mort. Dans le vaudou, on pense que la vie doit être respectée. On ne retire pas la vie de l’individu, on rend la personne dans un état et ce sont les autres qui doivent la nourrir afin qu’elle ne continue à être animée de mauvaises tendances. Il faut comprendre que dans les milieux occidentaux le mal s’exécute avec des revolvers et des fusils. Donc, au lieu de condamner la personne à mort par chaise électrique, on retire tout simplement la partie spirituelle qui vous rend méchant et, parfois, très méchant [4]. »
Contrairement à ce qui occupe les esprits relativement à cesfaits, l’origine haïtienne de la zombification fait naitre de grandes préoccupations.
Le journaliste haïtien Claudy BRIEND, réfléchissant sur l’origine de la zombification croit qu’elle « est une chose réelle et sortie de l’imagination, la zombification dit-il, est l’utilisation grotesque, par le démon, des mots sacrés de Jésus, lors de la résurrection de Lazare ».
De cette compréhension, une quatrième source semble poindre àl’horizon et conduit à des questionnements. Si l’on s’en tient auxrésurrections de Lazarre (Jean 11 :1-44) et de la fille de Jarius(Marc 5 :41-43), sans prendre en compte tous les éléments du processus de la zombification, ne pourrait-on pas conclure àune éventuelle origine biblique de ce phénomène zombification?
Conclusion : Cet article “Non ! la zombification n’est pas d’origine haïtienne”, explore l’idée que c’est à tort qu’on attribue exclusivement à Haïti, la maternité du phénomène de la zombification, contrairement aux compréhensions selon lesquelles ce phénomène serait typiquement haïtien. En fait, il remet en question cette perception et propose des arguments convaincants pour soutenir la thèse contraire.
On retient que la zombification est le processus par lequel un individu est déclaré mort, enterré et ensuite réveillé, pour être transformé en zombi, puis soumis à des travaux forcés et des situations similaires à celles des esclaves des temps coloniaux.
Dans un premier temps, il évoque la pièce de théâtre “Roméo et Juliette” de W. Shakespeare, datant de 1536, qui présente tous les éléments du processus de la zombification. La potion consommée par Juliette, qui la plonge dans un état léthargique simulant la mort pendant 42 heures, la programmation de son réveil ultérieur et de son convoiement vers la résidence d’exil de Roméo, sont des éléments clés dudit processus. On doit retenir que cette pièce, ancrée dans la littérature occidentale, peut être considérée comme une des premières références à la zombification, bien avant qu’elle ne soit attribuée à Haïti.
Dans un deuxième temps, on doit se référer aux travaux de chercheurs qui ont identifié des pratiques de zombification en Afrique centrale, chez les Bakweri, les Beti, et les riverains de Douala du Cameroun, pendant et avant la fin de la traite négrière transatlantique. Ces études démontrent que la croyance en la possibilité de ramener les morts à la vie en tant que zombi existait bien avant qu’Haïti ne soit associée à ce phénomène.
L’idée selon laquelle la zombification est exclusivement haïtienne, fait naitre des suspicions légitimes, si l’on prend en compte les références littéraires et les pratiques africaines, antérieures à la traite négrière, lesquelles démontrent que la zombification ne peut pas être attribuée uniquement à Haïti, lorsmême qu’elle en soit la fidèle gardienne et héritière.
Cette remise en perspective met en lumière la possibilité d’une escroquerie intellectuelle liée à la tendance de vouloir associer à Haïti, l’origine de la zombification.
Cette analyse entend contribuer à élargir la compréhension de la zombification et de remettre en question les idées préconçues, qui pourraient être préjudiciables et stigmatisantes pour la première république noire indépendante de notre monde, initiatrice incontestable des luttes visant au respect des droits et libertés individuels. On remet ainsi en question, l’origine haïtienne de la zombification.
Port au-Prince, 12 juillet 2024
JEAN RENEL SỂNATUS
Doctorant en Droit public, 3ème année
Extrait de ma thèse : La zombification à l’épreuve du Droit
Réalisée en cotutelle
De : l’Université Paris Saclay,
École doctorale Droit, Économie et Management (DEM), Paris, France
Laboratoire de Droit des Affaires et Nouvelles TechnologiesDANTE-UVSQ
Et
L’Université d’État d’Haïti
Ecole doctorale de la Direction des Etudes Post- Graduées (DEP), Port-au-Prince, Haïti
Laboratoire des Sciences Economiques et Juridiques (LASEJ), Port-au- Prince, Haïti
(Tous droits réservés)
[1] La pièce s’inscrit dans les lignes des tragiques histoires d’amour de l’Antiquité. Son intrigue est tirée d’un conte italien de Luigi Da Porto traduit en anglais et en vers par Arthur Brooke en 1536 sous le titre The Tragical History of Romeus and Juliet. En 1582, William Painter en propose une version en prose dans son Palace of Pleasure. Shakespeare emprunte aux deux, mais il approfondit l’intrigue en développant les personnages secondaires, notamment Mercutio et le comte Pâris. Probablement rédigée entre 1591 et 1595, la pièce est publiée pour la première fois en in-quarto en 1597. Roméo et Juliette a connu de nombreuses adaptations au théâtre, au cinéma, à l’opéra ou en comédie musicale. Les versions de William Davenant au XVIIe siècle et David Garrick au XVIIIe siècle prennent de grandes libertés avec l’œuvre de Shakespeare en censurant des passages jugés contraires aux bonnes mœurs, et ce n’est qu’à partir du milieu du XIXe siècle que la pièce commence à être mise en https://www.storyboardthat.com/fr/shakespeare-plays/roméo-et-juliette/amp.
[2] voir Séverin Cécile Abega & Claude Abe Approches anthropologiques de la sorcellerie, page 35
[3] Entre le milieu du 15e siècle et la fin du 19e siècle, on estime que plus de 12 millions et demi de captifs furent déportés d’Afrique vers les Amériques et les îles de l’Atlantique. Plus d’un million et demi de personnes périrent pendant la traversée. Https://memorial.nantes.fr/la-traite-atlantique-et-l-esclavage-colonial.
[4] Amos Cincir mcincir et Angie Marie Beeline Joseph, La secrète condamnation. Le Nouvelliste, 12 sept. 2008
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