Le ministre des outre-mer, Manuel Valls, devant le mémorial des 19 Kanak tués à Gossanah, en Nouvelle-Calédonie, le 22 février 2025. MATHURIN DEREL / AFP En se rendant, samedi 22 février, sur l’île d’Ouvéa, marquée à jamais par les violences de la quasi-guerre civile des années 1984-1988 en Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls cherchait à puiser quelque sagesse dans le passé. De
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En se rendant, samedi 22 février, sur l’île d’Ouvéa, marquée à jamais par les violences de la quasi-guerre civile des années 1984-1988 en Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls cherchait à puiser quelque sagesse dans le passé. De quoi inspirer les discussions politiques sur l’avenir du territoire, conduites pendant une semaine à Nouméa par le ministre des outre-mer avec les indépendantistes et les non-indépendantistes. Cela reste une gageure, à l’heure où le camp loyaliste multiplie ses propos révisionnistes sur les précédents accords de paix de Matignon (1988) et Nouméa (1998).
Lors d’un meeting qui se voulait une démonstration de force, mercredi, à Nouméa, le député (Renaissance) Nicolas Metzdorf a revêtu les habits d’un petit Donald Trump du Pacifique en livrant à la foule des formules racistes destinées à l’ancien premier ministre : « Manuelito, Manouel, il a dit des bêtises ». C’est aussi avec ces sobriquets, en référence aux origines espagnoles du ministre des outre-mer, que les militants, proches de l’extrême droite, ont interpellé M. Valls, samedi matin, au Mont-Dore. Ce dernier rendait alors hommage au gendarme Nicolas Molinari abattu, en mai 2024, par un indépendantiste, pendant l’insurrection.
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