“Dire et laisser croire comme vous l’avez fait par voie de presse que vous avez pris des sanctions contre le Sénateur/Questeur dont le nom est insidieusement et de façon malhonnête figuré dans un rapport de police dressé pour les besoins de la cause, tout ceci découle d’une manoeuvre grossière et déloyale et un dangereux appel au lynchage judiciare de la personne de ce dernier”, écrit le sénateur Onondieu Louis dans une lettre adressée au président de l’assemblée nationale, Carl Murat Cantave.

Très remonté contre son collègue qui, selon lui, s’est passé du principe de la présomption d’innocence pour privilégier des intérêts politiques, Onondieu Louis rappelle à Carl Murat Cantave que ses actions n’engagent que lui.

Vous oubliez avec pitié que vous êtes le cosignataire de tous les actes du Questeur et que la responsabilité de ce dernier ne peut jamais être engagée seule , s’agissant de la mise en question des actes et des décisions de la questure. Les intérêts politiciens vous aveuglent au point d’imiter religieusement le scorpion”, écrit-il.

Par ailleurs, Onondieu Louis souligne à l’intention de son collègue que seule l’assemblée des sénateurs dispose de l’autorité et de la légitimité pour destituer le bureau dont il est membre ou l’un de ses membres à une majorité de deux tiers.

Le père conscrit dit garder son poste de questeur. Onondieu Louis dit attendre avec impatience que la lumière soit faite sur ce dossier de crime financier dans lequel il est impliqué. Selon lui , ce dossier est en lien direct à une campagne visant à salir son image.