Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) reste muet sur l’assassinat crapuleux de l’ex-président Jovenel Moïse, dont les funérailles ont eu lieu le vendredi 23 juillet.
Plus de deux semaines après le crime, le RNDDH n’a pas encore publié son rapport sur ce qui s’est passé à Pèlerin 5, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 juillet 2021. Pourtant, cet organisme s’est toujours érigé en défenseur du droit à la vie et à la sécurité, notamment dans les cas de violence armée enregistrée dans les quartiers populaires.
À part quelques interventions médiatiques de son responsable, Pierre Espérance, l’organisme de défense des droits humains n’a rien dit sur la mort tragique du chef de l’Etat, un cas de violation grave du droit à la vie et à la sécurité garanti à chaque citoyen.
Bien que sa gestion de la chose publique ait fait l’objet de beaucoup de critiques de la part de la société civile, Jovenel Moïse, comme tout citoyen, avait le droit de vivre en sécurité.
L’assassinat du président Moïse, est, pour le moins, révélateur du niveau d’hypocrisie qui ronge la société haïtienne. La mort de M. Moïse, président en fonction, en pleine nuit, en sa résidence privée, et le silence d’un ensemble d’acteurs, confirment le “parti pris” qui caractérise certaines démarches en Haïti.
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