Loin d’être un mouvement de citoyens désireux de tout savoir sur l’utilisation des fonds PetroCaribe, PetroCaribechallenge participe de la campagne de dénigrement enclenchée contre des ex-fonctionnaires de l’Etat, notamment contre ceux qui ont servi sous l’administration Martelly. En effet, c’est au total 300.000 dollars américains qui ont été décaissés par le groupe SOGENER rien que pour permettre à ce mouvement de passer de la virtualité à la rue. Sans compter les grosses sommes investies durant tout le premier volet virtuel de ce qui est un ”programme politique’’.
Les vidéos et les affiches en rotation sur les réseaux sociaux, les banderoles exposées et les graffitis sur les murs sont des œuvres payées par la compagnie vendeuse de blackout dont Dimitri Vorbe est le responsable.
Selon nos sources dignes de foi, mêmes les artistes ayant participé au sit-in réalisé par devant la Cour supérieur des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) ont été monnayés. Les détracteurs de l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe sont d’autant plus motivés qu’ils ont pris sur eux de payer le billet d’avion d’un actrice haïtienne très connue qui se trouvait en France, permettant à la militante de prendre part à ce mouvement politique, le 24 aout dernier.
Les mensonges, les manipulations, les accusations, les falsifications de chiffres qui caractérisent le dossier PetroCaribe découlent purement et simplement de la politique. Rien n’est technique.
L’affaire PetroCaribe n’est que la pointe visible de l’iceberg. C’est tout simplement une lutte politique entre le Passé et le Présent. C’est une lutte engagée par des nostalgiques du pouvoir. Ceux qui symbolisent l’échec et rejetés par le peuple, mais qui tentent par tous les moyens de remonter sur la scène politique.
Dans le fond, c’est une bataille pré-électorale, si bataille il y a vraiement parce qu’il faut être au moins deux pour se battre. En fait, la Plateforme politique VERITE, supportée par le groupe SOGENER bénéficiaire du contrat léonin sous l’administration de feu René Préval, tente de mettre le bâton dans les roues du PHTK.
En réalité, des hommes politiques, potentiels candidats à la Présidence, sont hantés jour et nuit par la peur de l’ex-chef de Gouvernement de Michel Martelly à qui ils décident à tout prix de barrer la route. L’affaire relative à l’utilisation des fonds vénézuéliens n’est qu’une arme politique de destruction massive entre les mains de ces hommes politiques.
Le but véritable est d’empêcher que décharge pleine et entière soit octroyée au citoyen Laurent Salvador Lamothe qui pourrait se présenter aux prochaines élections présidentielles.
Malheureusement pour les détracteurs du pouvoir en place, le dossier est traité techniquement à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratifs depuis sa dépolitisation par le Sénat de la République. Mais puisqu’ils agissent à des fins électoralistes, ces politiciens et leurs acolytes vont continuer vainement leur lutte, leur campagne de dénigrement à grands renforts de publicité, de mensonges et vde millions.