Le vice-président de l’Assemblée nationale salue le mouvement des PetroChallengers lancé dans l’optique de demander des comptes sur la gestion des fonds PetroCaribe.
Toutefois, il invite les protestataires à faire preuve de prudence face à des agitateurs qui, dit-il, utilisent ce dossier à des fins personnelles ou politiques.
Le dossier PetroCaribe peut servir à redéfinir la politique dans le pays, indique le député de Delmas sans apporter plus de détails.
Fort de cette considération, Garry Bodeau invite les protestataires à faire preuve de vigilance afin de ne pas porter atteinte à l’ordre démocratique du pays.
”Des agitateurs, des fauteurs de troubles prennent le mouvement d’assaut, investissent les rues à des fins politiques, réclamant ainsi le départ de Jovenel Moïse du pouvoir”, constate l’élu de Delams précisant que le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans, selon les prescrits de la constitution haïtienne.
Le président du Senat de la République a abondé dans le même sens.
”Il dit croire que le ”mouvman voye ale a Pa fè sans”.
Cependant, ajoute Joseph Lambert, le garant de la bonne marche des institutions doit répondre à ses responsabilités.
Dans le même ordre d’idées, l’élu de Delmas invite le Premier citoyen de la nation à publier la liste des résolutions ainsi que les firmes impliquées dans le dossier PetroCaribe. Ce, dans un souci de transparence.
Toutefois, rappelle-t-il, c’est aux autorités judicaires qu’il revient de faire luire lumière autour de la gestion et de l’utilisation des fonds vénézuéliens.
- ”Rien ne dit que les personnes indexées dans les rapports des deux commissions sénatoriales sont coupables”, lâche Garry Bodeau appuyé par celui qui se fait appeler ”animal politique”, Joseph Lambert, qui précise qu’il ne révèle pas de la prérogative du chef de l’Etat de ’’rendre justice’’.