Plan spécial de Port-de-Paix : Lucien Francœur dénonce « une campagne visant à salir son image »

Plan spécial de Port-de-Paix : Lucien Francœur dénonce « une campagne visant à salir son image »

Le nom de Lucien Francoeur, ancien secrétaire général de la primature, figure dans une liste de personnes dont le parquet de Port-de-Paix demande l’arrestation, suite au rapport de l’unité de lutte contre la corruption (ULCC), sur la dilapidation de 5 millions de dollars dédiés à la réalisation de plusieurs projets dans la ville.

Nommé publiquement coordonateur du plan spécial de Port-de-Paix par l’ancien premier ministre Laurent Salvador Lamothe lors d’une activité en 2013, Lucien Francoeur précise aujourd’hui que l’ex-chef de la primature avait fait choix de lui parce qu’uniquement il est de la région.

« Je n’avais à aucun moment signé un document faisant de moi un coordonateur officiel de ce plan. J’avais un rôle de facilitateur, ce que j’ai fait. Les projets ont été présentés par les élus locaux, les organismes étatiques concernés étaient chargés d’assurer le suivi. Je n’étais pas un ordonnateur », a-t-il fait valoir.

En effet, dans ce rapport publié en 2021, l’ULCC accuse M. Francoeur de trafic d’influence. Une accusation dont ce dernier déclare ne pas comprendre la logique. « En raison de la fonction que j’occupais, en tant que secrétaire général de la primature, j’intervenais à longueur de journée dans des dossiers différents, cela n’a absolument rien à a avoir avec le trafic influence », précise ce dernier.

Gestionnaire de plus de trente ans de carrière dans l’administration publique, M. Francoeur dénonce avec véhémence le fait que son nom soit inséré dans une liste de personnes à qui la justice reproche d’avoir dilapidé les 5 millions de dollars. Il estime être victime d’une machination visant à ternir sa réputation.