Lors d’une cérémonie déroulée en présence du président du Conseil présidentiel de Transition, Edgard Leblanc Fils, du Premier ministre Garry Conille, du directeur général sortant Frantz Elbé et des hauts gradés de l’institution policière, entre autres, Normil a officiellement endossé la charge de diriger la PNH dans un contexte particulier.

Dans ses mots de circonstance, le nouveau commandant en chef dit reconnaître la gravité de la situation mais s’est montré optimiste. Pour lui, la population a assez souffert des exactions des gangs armés. Il a appelé à une synergie Police/ Population afin de traquer les membres des gangs.

Depuis fin février, les gangs armés ont déclenché un mouvement violent au cœur de la capitale haïtienne, entraînant des pertes humaines et matérielles énormes et l’évasion de plusieurs milliers de détenus. « Nous sommes les détenteurs de l’exercice de la violence légale et légitime. Nous reprendrons le monopole aujourd’hui », a déclaré le premier des policiers, sur un ton ferme.

D’un autre côté, Rameau Normil a promis de travailler pour l’amélioration des conditions de travail des policiers. Selon lui, la mémoire des agents de l’ordre tués dans l’exercice de leur fonction restera vivante.

Après son discours, Rameau Normil n’a pas serré la main à son prédécesseur au moment des salutations d’usage. Cet extrait de vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux semble vouloir voler la vedette à tout ce qui avait lieu lors de cette cérémonie marquant un tournant important au sein de l’institution policière.