La marche pacifique lancée depuis plus d’une semaine par le parti Engagés pour le Développement (EDE) a eu lieu ce dimanche 17 septembre dans la capitale haïtienne. Un premier test du terrain pour Claude Joseph, leader du parti, qui n’a pas réuni la grande foule.
Sur plusieurs axes routiers de la capitale haïtienne, les protestataires ont érigé des barricades de pneus enflammés. Ils ont sillonné plusieurs rues, pancartes en main, pour dénoncer l’insécurité qui gangrène le pays et l’insouciance et l’abandon du Premier ministre Ariel Henry face aux personnes déplacées.
Claude Joseph, qui mène depuis un certain temps une bataille sans merci contre ce qu’il appelle le racisme dominicain, en a profité pour apporter sa solidarité aux habitants de Ouanaminthe qui ont pris la décision de poursuivre les travaux de construction du canal sur la rivière Massacre.
« Ariel Henry est le véritable blocage à la résolution de la crise dans le pays. Après deux ans au pouvoir, il n’a rien fait au bénéfice du peuple haïtien », a déclaré le président du Conseil stratégique du parti EDE. Il a une nouvelle fois réitéré son appel à la démission du neurochirurgien à la tête de la Primature.